Le Monde Anneau - numero 8

 

Année 3, Numéro 8

 

 

Janvier 1003

Édito

Conflit au Tangayika : Le Sacre capitulaire

 

Vœux pieux ?

 

Les 12 coups de minuit le 31 décembre dernier ont sonné l’heure des embrassades et des souhaits de bonheur pour la nouvelle année. Partout dans le monde, hommes et femmes se sont présenté leurs meilleurs vœux dans une liesse légèrement teintée de vapeurs éthyliques. Ephémère moment de cordialité et de fraternité que l’on aimerait voir perdurer au-delà des premières heures du Nouvel An…

 

Les vœux individuels formulés alors ne semblent pas trouver de pendant collectif. Certains hommes rompent sans vergogne ces souhaits les plus simples, l’exemple de la crise au Tangayika étant ici frappant. Mais la bonne nouvelle est, durant ces événements tragiques, de voir la réponse collective des nations du monde anneau. L’intervention des Alliés de l’opération « Papillon Bleue » et la position retrouvée de la SDN ont marqué les esprits. Aussi, la création de l’ONV est peut-être un échelon supplémentaire, mais difficile, vers une meilleure entente entre les peuples.

 

L’équipe agrandie de rédacteurs de la gazette et moi-même souhaitent à chacun d’entre vous, et surtout au Monde Anneau, une belle et heureuse année 1003.               Jonas Laaske

Depuis le 23 décembre dernier, s'en est fini de cette sale guerre !

Grâce à l'intervention de Sa Béatitude Nélu Ier, les généraux tangayikais ont rendu les armes. L'Opération "Papillon Bleu" menée conjointement par le S'lip S'leed, la Melthopalie, la Nouvelle Abeurie, Phénixia, l'Abyssinie, Eriador et le Molédère a donc réussi sa première mission.

Le texte capitulaire prévoit la mise sous tutelle du Tangayika sous l'égide des armées alliées, le temps qu'une nouvelle force de sécurité intérieure, composée de militaire tangayikais, de l'ALK-R et des autres milices indépendantistes voie le jour, soit dans un semestre.

Le Texte prévoit aussi les jugements des militaires putschistes ainsi que des indépendantistes hors-la-loi "par une cour ad hoc tangayikaise épaulée par des juristes internationaux."

Enfin, des élections auront lieu, afin de reconstituer le sénat impérial.

Donc, pour résumer, les "gentils alliés" restent un peu surveiller que tout ce passe bien, et les "méchants" seront jugés puis mis en prison.

Cette vision de la fin de la guerre est une illusion.

Sur place, la population est affamée, les récoltes et les réserves de vivres ont été détruites pendant le conflit. Les villages sont pillés de leurs maigres richesses ainsi que de leurs outils de production agricole. 

Certaines campagnes possèdent encore une odeur insupportable : celle de la mort. Les batailles meurtrières resteront présentes encore longtemps.

Les voies de communications terrestres et fluviales sont, pour la plupart, détruites. Les routes ressemblent à des tas de bosses difformes et restent impraticables.

Et, pire encore, la majorité des hommes entre 20 et 40 ans n'est pas rentrée pas à la maison.  

Le tableau est donc encore bien sombre. Toutefois, l'espoir de voir renaître la paix et la démocratie au Tangayika reste entier parce que certains hommes ne ce sont pas résignés à voir leur pays choir aux mains de tyrans.

Kasv I.E. Bayrè

 


Les dessous de la Vieille Dame

 

 

La Société des Nations (SDN) compte trente deux pays membres, ce qui en fait la plus importante institution internationale d’Alliance. La distribution géographique des pays est concentrée en un pôle central, trois pôles secondaires et des isolats. Le pôle central entoure Eriador, pays d’où est issue l’actuelle Secrétaire Permanente.

Ceci nous permet de mettre en relief le lien qui existe entre sujet le plus abordé et sujet abordé par le plus de pays : le premier a reçu près de quatre avis par sujet, le deuxième groupe un peu moins de trois et le troisième groupe a reçu un avis par pays. De plus, seuls quatre pays ont participé au troisième groupe de discussion tandis que le premier arrive au maximum de dix pays pour un seul de ses thèmes. 

La différence entre les délégués bavards et ceux discrets s’étant aussi au niveau des groupes de discussions auxquels ils participent. Le groupe de discussion « administratif » qui a suscité le plus grand nombre de prise de parole est aussi celui auquel le plus de pays ont participé. Le groupe « extérieur », deuxième en nombre d’avis, a connu une prise de parole du fait des six pays qui se sont le plus exprimés. Le dernier, celui des discussions « spécifiques » avec seuls quatre avis n’a vu participer que quatre pays lesquels sont aussi ceux qui ont le plus pris la parole en général (pays s’étant exprimés sur plus des deux tiers des sujets).

Mais ceci est valable pour la prise de parole, les hâbleries diplomatiques. Qu’en est-il de leur traduction dans la  réalité ? Le cas de l’intervention armée sous le nom « d’opération Papillon Bleu » est intéressant. 

Les pays qui ont participé à cette opération sont la Maurétanie, l’Abyssinie, le Phénixia, la Melpothalie, la Nouvelle Abeurie, Le S'lip S'leed, le Molédère, Eriador et la Sémavie. Cela fait neuf pays dont huit sont membres de la SDN, soit un pro rata de 89% alors que seul 29% des nations d’Alliance, aujourd’hui, sont membres de la SDN (32 sur 111). Parmi ces huit pays, six ont pris la parole durant la période étudiée, soit 75% alors que 41% des pays membres ont participé aux débats durant la même période. De plus, par un petit jeu de l’esprit, nous pourrions dire que 87,5% des belligérants ont pris la parole à la SDN entre mars et novembre 1002 (le Tangayika ayant participé : 100% pour un côté et les 75% pour l’autre avec 50% pour chaque côté, cela fait 87,5%). Alors que seuls six pays se sont exprimés plus de quatre fois à la 

 

Le premier pôle secondaire se situe en Abbiadie et Maldamur et le pays le plus actif en est l’Alizé qui est aussi le plus proche (en distance) de la Soudanie. Le deuxième pôle secondaire est au centre Avant du Dryland, moins étendu que le précédent il est plus actif (cf. Dragoria et S'lip S'leed). Le dernier pôle secondaire est sur le continent d’Espera, c’est le pôle où la disparité entre la participation aux débats de la SDN est la moindre.

Peut-on pour autant dire qu’il existe une convergence notoire d’intérêts entre les pays ?

En fait, si nous rentrons dans les détails, les sujets, les groupes de discussions reçoivent un nombre variable d’avis par pays. Les discussions les moins suivies sont celles qui connaissent une prise de parole équivalente entre les protagonistes : c’est pourquoi le groupe trois de discussion a reçu 

Les isolats sont : l’Arrière du Bugdumil, l’Abyssinie et les pourtours de Renaissance. Il est donc possible de tracer une droite central qui partirait de la Melpothalie et irait jusqu’en Abyssinie. Pour peu qu’elle soit suffisamment large, elle couvrirait les trois quarts des pays adhérents de la SDN. Il ne resterait à intégrer que les isolats du Dryland,  d’Abbiadie-Maldamur et de Renaissance. 

Ceci est pour le cadre géographique. Mais, l’analyse des débats et des comptes-rendus de séance est tout aussi riche en enseignements. A cet effet, j’ai décortiqué quatre vingt cinq prises de parole au sein de l’Honorable Assemblée entre les dates des 12 mars 1002 (mise en place du nouveau système de diffusion de l’information pour la SDN dit SmartGroup) et 24 novembre 1002. 13 pays ont participé ainsi que Mme de Foncombe dont les prises de position ne sont pas intégrées dans cet article (en fait, il s’agit de la personne la plus prolixe de la SDN ce qui n’est pas sans surprendre vu son rôle). Dix thèmes ont été abordés des élections des membres permanents en passant par le blâme contre le Tangayika à l’intégration de nouvelles nations. Ces thèmes ont été regroupés en trois groupes : discussions administratives (nouvelles adhésions, élections, blâme et suspension du Tangayika), discussions extérieurs (émissaires au Tangayika et au Kwal, embargo et guerre au Tangayika) et, enfin,

exactement un avis par pays. Si on remonte à l’autre extrême, les sujets, au sein même des groupes de discussion « administratives » sont ceux qui connaissent la plus grande variabilité quant à la prise de parole des représentants des nations. Aussi, le thème de l’envoi d’émissaires au Tangayika (deux pays se sont exprimés une fois chacun) a un écart type de zero tandis que le débat autour de la suspension du Tangayika qui a suscité dix sept prises de parole (dont trois pour Mme de Foncombe ce qui ne compte pas) —ce qui est le maximum sur la période— connaît un écart type de trois, qui est aussi le maximum bien que pas le seul. Donc, les thèmes qui entraînent le plus de prise de parole ne sont pas le fait uniquement d’une convergence d’intérêt entre les nations de la SDN : la variation s’explique aussi par le surinvestissement ponctuel de quelques pays. 

Ce surinvestissement ponctuel a pour effet de donner une distribution caractérisée des prises de paroles des délégués de l’Honorable Assemblée.  

 Les participants qui interviennent le moins sont aussi ceux qui s’expriment sur le moins de sujets et vice versa.

SDN, nous retrouvons, parmi les intervenants au Tangayika, cinq d’entre eux : Eriador, Molédère, Nouvelle Abeurie, Abyssinie et S'lip S'leed. Seul Alizé qui appartient à ce groupe n’a pas envoyé de troupes au Tangayika. Sachant que treize pays se sont exprimés sur un ou plusieurs des thèmes abordés durant la période, douze ont participé aux débats portant sur le Tangayika, cinq ont donné un avis (dont la Melpothalie), trois en ont donné entre trois et quatre (S'lip S'leed et Eriador) et trois en ont donné sept (Molédère, Nouvelle Abeurie et Abyssinie). Là encore nous retrouvons Alizé avec quatre avis donnés mais pas d’intervention. 

Il existe donc un net lien entre prise de parole à la SDN et participation à des  actions internationales. Le cas des émissaires du Kwal aurait été tout aussi édifiant : quatre pays ont pris la parole sur le sujet (Bruzundanga, Eriador, S'lip S'leed et Molédère) et seul le Bruzundanga ne s’est pas déplacé.

Afin de conclure, je rappellerais les cas exceptionnels tels Phénixia et Alnéae. Le premier fait partie de la SDN mais n’y participe pas ce qui ne l’empêche d’avoir su s’imposer comme armée d’Alliance, le deuxième n’apprécie que modérément la SDN et n’en est pas membre ce qui, la aussi, ne l’empêche pas d’avoir la diplomatie la plus active d’Alliance (cf. la capitulation du Tangayika dont l’Alnéae fut l’initiatrice. Les pays, les thèmes, les discussions abordées à la SDN connaissent une répartition non aléatoire. Il existe des profils nationaux et, partant, il existe des comportement types qui se retrouvent à la SDN. C’est en cela que son étude est riche d’enseignements quant aux comportements des gens qui nous gouvernent. 

Ma conclusion personnelle sera que, si je ne partage pas le point de vue de SMIR Titof Ier qui a traité la SDN de « machin », je ne peux que m’attrister devant le manque de volonté de cette institution qui restreint son activité à des opérations de maintien de l’ordre et de vague survol des problèmes. En tant que S'lip S'leedr, je ne peux qu’être choqué par l’absence de discussions telles la peine de mort, la torture, l’environnement… Ces thèmes qui touchent à la vie de tous les jours pour certains habitants d’Alliance ne sont pas développés au sein de la SDN. C’est sans doute pour cela qu’on voit aujourd’hui apparaître l’Organisation Non Violente. Mais si la SDN est une coquille à moitié vide, c’est parce qu’elle le veut : par son secrétariat, ses membres permanents et les nations qui la composent. Autrement dit, nous sommes coupable car nous sommes les électeurs des gens qui nous gouvernent.

Par Olaf NAMASDEO
S’lip S’leedr Ghazet

thèmes spécifiques (débat sur la structure scientifique de la SDN, création d’une armée). Comme vous pouvez le voir, le premier groupe consiste en des débats portant sur l’application administrative des statuts existants de la SDN, le second sur la mise en pratique de ces statuts par des interventions sur le terrain, le dernier porte sur la modification éventuelle des statuts de la SDN. 

Les discussions administratives sont celles qui intéressent le plus les pays membres. Douze pays sur les treize participants ont pris la parole sur un des thèmes de ce groupe. Ils ont émis quarante six avis sur les quatre vingt cinq recensés, soit plus de la moitié. Le groupe « extérieur » est le deuxième par importance, huit pays ont pris la parole à trente cinq reprises. Le groupe « spécifique » vient en dernier avec quatre pays et quatre avis.

Le délégué du Bruzundanga a pris la parole trois fois uniquement sur deux sujets tandis que celui du Molédère (le plus prompt à prendre part à un débat) a pris la parole douze fois pour huit sujets. La variation dans les prises de position des délégués se retrouve aussi sur le plan quantitatif entre la prise de parole pour chaque débat. Pour le dire d’une autre manière, les délégués qui s’expriment le plus sont ceux, aussi, qui s’expriment avec une plus grande variation suivant les sujets. L’Esnet qui s’est exprimé sur deux thèmes a émit un avis sur l’un et deux sur l’autre. A l’inverse, le S'lip S'leed s’est exprimé d’une à quatre fois suivant les thèmes. De manière générale, les membres de la SDN qui se sont exprimé moins de trois fois ont un écart type de un tandis que ceux qui ont donné plus de trois avis (six pays sur les treize), ont un écart type de deux environ pour le nombre de prise de parole par thème.

 


Organisation pour la Non Violence : le new deal

 

Parmi les innovations les plus marquantes de l'année 1002, et peut-être même de l'Histoire de l'Alliance, il s'agit de la création de l'Organisation pour la Non Violence, l'ONV, par la Melpothalie et la Teutaisie. 

C'est la Melpothalie qui fit d'abord le premier pas en fondant l'Armée Non-violente melpothalienne. Encouragés par le succès de cette armée lors de l'Opération "Papillon Bleu", de libération du Tangayika, la Melpothalie et la Teutaisie décidèrent de franchir une étape de plus, et d'importance : la fondation de l'ONV le 24 décembre 1002. La fondation de cette organisation internationale est la concrétisation de la philosophie non-violente, chère aux deux pays, et aussi une façon de tourner court au cynisme de certains quant à l'efficacité de la méthode. 

Cinq pays ont déjà signé la Charte de la Non-violence, et d'autres sont encore à venir. 

recyclage de celle-ci en produits divers, et la revente de ces derniers. Faire de la paix un marché, voilà le premier objectif de l'ONV. "Même si cela nous répugne que la paix soit attribué à un marché financier, le fait que nous puissions peut-être nous mettre les entreprises dans nos poches, cela rajoutera considérablement de la
crédibilité et de la fiabilité à notre action, a déclaré Paul de Melpothalie, Protecteur de Melpothalie, et co-fondateur de l'ONV".

L'ONV est un pari ambitieux, une utopie pour beaucoup, "mais une belle utopie quand même" déclara le Président teutais. "Le combat sera dur et long, nous dit Paul de Melpothalie, mais qui a dit que l'Histoire de l'Humanité était facile? Qu'importe la dureté du combat, si le but est noble et juste. Qu'importe le temps, si seule la vie compte." Souhaitons longue vie et réussite à l'ONV !

Par Paularbear

La première action de l'ONV fut la création de la Liste des Armes Illégales. Même si son contenu reste très controversé par les pays de l'Alliance, elle a d'emblée et déjà été signée intégralement par la Melpothalie, la Teutaisie et l'Athalie, partiellement par la Nouvelle-Abeurie et l'Elvonie. Cette liste vise à supprimer intégralement les armes, dites "meurtrières", dans les pays signataires.

La deuxième action, à venir prochainement, est un programme de recyclage des armes. Le principe est le suivant : achat des armes à des prix plus intéressants que le marché, le


 

Sports

 

 

Par Markus Engelman

Athlétisme

La saison de cross est lancée avec les épreuves de Petriesburgh (Jamland) et d’Alizé. De plus, la fédération présente le tableau final des médailles aux derniers Jeux d’Alliance.

Ski

La saison 1002-1003 a débuté fin novembre avec de nouvelles disciplines testées durant les JA : biathlon, saut, fond et bobsleigh se sont ajoutés à la descente. Avec un nombre d’inscrits en hausse, la lutte pour la victoire sera encore plus serrée.

Course de chevaux

La fédération teutaise propose des courses de chevaux et des paris.

 
Euh, t'es sur là?...

 

Formule 1 

La saison s’est terminée et la dernière course a attribué le titre à Bakari Luzi (Niokolo Koba) qui détrône Nicolas Assaf (Phénixia). Le champion sortant finit toutefois second devant Janston (Molédère). Chez les constructeurs, EMPD arrive enfin à supplanter la suprématie des Gardner.

Football

Les coupes continentales des clubs champions et vainqueurs de coupe se sont déroulées dans différents pays sous l’égide de l’ALFA. Les vainqueurs participeront aux compétitions mondiales.

CIS

Le classement international de sports (CIS) a attribué le titre de « nation sportive de l’année 1002 » à Alizé pour son brillant parcours durant les 8 épreuves sélectionnées dans le calendrier. Alizé devance d’un cheveu Eriador et Jamland.

 


Rencontre avec un ministre heureux

 

Suite à la remise du titre de "nation sportive de l'année 1002" par les dirigeants du CIS, Markus Engelman, notre meilleur journaliste sportif, a rencontré M. Jean Stüchmeyer, Ministre alizéen des Sports dans un célèbre hôtel de Nikaïa.

Markus Engelman : Alizé vient d'être sacrée nation sportive de l'année par le CIS. Quel en a été l'impact auprès de vos concitoyens ?
Jean Stüchmeyer : Le retentissement a été très important, dans toutes les villes de quelque importance il y a eu des rassemblements spontanés pour fêter cette première place. De quoi prolonger agréablement les festivités de Noël. En fait, je crois que seule une victoire de l'équipe nationale dans un grand championnat de rugby ou de football pourrait avoir un impact supérieur sur la population.

ME : Y aura-t-il des célébrations suite à cette annonce ?
JS : Je dois dire que nous avons été un peu pris de court par cette victoire surprise. Nous avons organisé à la hâte une célébration Place de la Révolte à Nikaïa, dimanche dernier, qui a connu un grand succès populaire. Dans les autres villes les manifestations ont été plus spontanées mais tout aussi enthousiastes. Nous réfléchissons à la possibilité d'organiser des célébrations lors des évènements sportifs internationaux qui se tiendront en Alizé en 1003, et Dieu sait qu'il y en aura beaucoup. Ce serait bien que cette victoire constitue une sorte de fil rouge reliant tous les événements sportifs que nous organiserons.

ME : Quels éléments pourriez-vous citer pour expliquer cette réussite
multi-sportive ?
JS : C'est en effet une grande réussite pour un pays aussi peu peuplé que le nôtre, surtout dans un contexte aussi concurrentiel. Mais en dépit de notre réservoir relativement faible, nous Alizéens sommes un peuple sensibilisé au sport et peu de talents passent au travers de notre réseau de détection. Le mouvement sportif est chez nous très structuré, nous avons également des outils de pointe - tel l'INSPORTS (Institut National des Sports) - qui nous permettent de bénéficier des meilleures compétences et du meilleur environnement en matière d'entraînement.
Il y a de la part de notre pays un réel désir d'être reconnu par le sport.

ME : Quels leçons en tire un gouvernement comme le vôtre ?
JS : Eh bien ! C'est que notre travail et notre engagement continu aux côtés des sportifs est payant ! Bien entendu, cela nous encourage à poursuivre dans cette voie, même si l'on sait qu'il sera difficile de rééditer un tel succès chaque année.
Nous sommes fiers de constater que dans la quasi totalité des fédérations sportives d'Alliance, Alizé est considéré comme une nation qui compte, même si nous n'excellons pas partout.
Au delà du seul domaine du sport, cela prouve que l'engagement et la foi en ce que l'on fait peuvent soulever des montagnes. Je crois pouvoir dire qu'en sport comme ailleurs, la stature et la renommée d'Alizé sur le plan international sont bien plus importants que ce que la seule lecture des données démographiques pourrait le laisser croire.

ME : Y'aura-t-il des évolutions dans l'engagement sportif d'Alizé dans les
années à venir ?
JS : Notre politique sportive doit à la fois tenir compte de la vitrine et de
l'arrière-boutique. 
Le côté vitrine s'appuie sur deux piliers: en premier lieu le soutien aux sportifs de niveau international, qui constituent en interne une locomotive et qui contribuent en externe à la renommée du pays. En second lieu l'organisation de compétitions internationales de prestige dans une majorité de sports. Sur ce plan nous sommes hélas limités par notre faible population pour les très gros coups. L'expérience de la candidature de Nikaïa pour l'organisation des 1ers JA a été l'occasion de nous apercevoir que nous avons de graves lacunes impossibles ou difficiles à combler : infrastructure d'hébergement apparemment insuffisante, religion pas toujours bien perçue à l'extérieur. Quant à la Coupe du Monde de football, il ne s'agit pas d'une simple coupe continentale et il paraît difficile de l'organiser avec seulement trois grands stades. Peut-être en co-organisation, pourquoi pas ?
Enfin, ces deux piliers sont déjà bien solides et ne pourront donner lieu qu'à une consolidation de l'effort entrepris.
Mais je crois surtout que nous devons encore dégager des moyens supplémentaires pour l'arrière boutique, pour soutenir le sport de masse.
Nos concitoyens sont déjà d'un naturel sportif, mais nous pouvons mieux faire. La santé et le bien-être des Alizéens auront tout à y gagner, notre société aussi. Je compte sur l'impact de cette victoire au CIS 1002 pour m'aider à obtenir des moyens supplémentaires à cet effet auprès du gouvernement et du Grand-Duc.

 


 

 

En Bref

Les Médailles de l'Espoir

Au cours du mois de janvier 1003, le Haut Conservatoire des Sciences (HCS) de Teutaisie décernera six médailles Léon VIII récompensant des personnalités de l'Anneau Monde dans sept disciplines différentes : Physique, Chimie, Médecine, Économie, Mathématiques, Arts, et Paix. 

X.B

De nouveaux émissaires pour le Tangayika

Les membres de la SDN ont voté pour la résolution proposant l'envoi de nouveaux émissaires au Tangayika.

X.B

 

111 !

C'est le chiffre du mois. 111 nations se sont ouvertes au monde extérieur. Parmi celles-là, on compte toujours les plus anciennes, comme Phénixia ou la Maurétanie, mais de jeunes nations, comme la Melthopalie ou la Teutaisie, se révèlent très actives sur la scène internationale. 

X.B

Le DémoCrédit voit le jour

Les trois nations membres du DOUP se sont entendues sur la création d'une monnaie unique, le DémoCrédit. Après le Dry issu de la coopération drylandaise, c'est donc le second exemple de création monétaire supranationale.

X.B

L'AFLA résout ses problèmes internes.

Alors que M. Gilbert Maddayl, président de l'ALFA avait suspendu le Miramar FC après sa proposition de partager la coupe des vainqueurs de coupe de Petitlande / Dryland avec le Rassirakk LG, nous apprenons qu'il a dû être admis d'urgence dans une institution psychiatrique.
Nous rappelons que sa prise de position pour le moins peu cavalière et peu sportive avait vu le lancement d'une pétition signée par les grands sportifs S'lip S'leedr et une polémique internationale avec une demande de remplacement du président de l'AFLA formulée par certains responsables sportifs de par le monde.

N. H., Fliktrah (S'lip S'leed)

Blanchiment d'argent sale et trafic d'armes ?

Alors que les membres de l'ALK-R jettent leurs armes et ouvrent leurs caches aux armées alliées de l'opération "Papillon Bleu", il nous est donné de tomber parfois sur des petites perles en terme de journalisme d'investigation.
Certains documents sont passés entre mes mains et jettent une nouvelle fois la suspicion sur les pratiques des casinos alors même que vient d'être mise en place la Société des Casinos Sans Antonio chargé d'en vérifier l'éthique des pratiques.
Ceci est un document daté du 12/11/02, expédié par l'ALK-R au casino du San Antonio. Le texte en est pour le moins direct. Le voici :
" Serait-il possible de "blanchir" une somme d'argent conséquente par le circuit des casinos de San Antonio del Mar? Nous saurions nous montrer généreux envers ce pays. De plus, existerait-il un quelconque moyen de rencontrer des personnes liées à des industries d'armement et susceptible de signer un contrat de vente de matériel de guerre de l'ordre de deux millions de Milbal esnétois? Répondre à BP 75-26, Kébek. "
Qu'en penser ? La réponse n'a pas été trouvée. Alors, qui du San Antonio ou de la toute nouvelle Société des Casinos Sans Antonio sera à même, une fois encore, de redorer le blason des pratiques en vigueur en ces lieux ?

S. N., Kébék (Tangayika)