Année 4, Numéro 12

Janvier 1004

Édito  Rencontre avec le numéro deux
 

 

Dis moi quelle langue parles-tu, et je te dirai d'où tu viens !

 

C'est avec ces mots que notre collègue s'lip sl'eedr de Dah Ghazet est rentré de son réveillon. Sa rencontre avec Mme Tanja GHUNTORMANN est surprenante aux premiers abords, mais elle nous livre dans ses réponses une part non négligeable de notre histoire.

 

Mais place au présent. Sur la scène diplomatique international, le continent Esperien sursaute. Le Protecteur ressuscité , l'ONV en visite, les Samnis incompris, Octobre Rouge, et, à présent, l'aide humanitaire en Pneuma, solidaire. Attention toutefois au couple Riverland - Sunland. Leur jeu de je t'aime moi non plus, une danse surchauffée !

 

Au même moment, dans un tout autre cadre, les meilleurs sportifs se donnaient rendez vous à Kioubs pour les seconds Jeux d'Alliance.


Voilà donc pour le passé et le présent. Mais, comme nous invite à le faire
Olaf Namesdeo, tournons nous vers l'avenir. Demain ne serait-il pas la question principale ? Si, assurément.

 

Mais comme demain s'écrit aujourd'hui, je vous souhaite, au nom de toute l'équipe du Monde Anneau, une très bonne année. Qu'elle soit placée sous le signe de l'amitié entre les peuples et de la paix.

 

Rien de bien original, à vrai dire, entre nos voeux actuels et passés et rien d'original non plus (vraiment?) dans le déroulement de l'année qui vient de se clore. Mais espérons que, pour une fois, ces voeux dépassent les douze coups de minuits !

Ksav I.E. Bayré


P.A. : Bonjour Monsieur Hermès Tauchet-Guévarrat. Vous avez été élu assistant du Président de l'ONV, Kalvin Luzeroy, il y a de cela quelques mois. Celui-ci vous a notamment chargé de diriger la mission en Anexia. Quels en étaient les objectifs ?

H.T.G. : Prendre la "température" du régime anexien, essentiellement.

P.A. : Une fois arrivé sur place, avec vos 9 autres collègues internationaux, comment s'est déroulée la visite ?

H.T.G.: Nous étions surveillés de près. Cependant, les points sensibles ne nous ont pas été dissimulés, et les autorités locales n'ont pas montré d'hostilité particulière à notre égard.

P.A. : Quels ont été les points forts de cette visite ?

H.T.G.: Le contact avec les citoyens anexiens, les visites de prison. J'ai l'intime conviction que les détenus, tant politiques que de droit commun, n'y sont pas torturés.

P.A. : Vous avez également failli être victimes d'un attentat. Que s'est-il passé exactement ? Et qu'avez-vous fait ?

H.T.G.: Notre hôtel, à Novgorod, a été bombardé. Un policier nous a affirmé qu'il s'agissait d'un attentat du FLNRA. Personnellement, je n'en ai pas la preuve; je ne m'avancerai donc pas à ce sujet. Nous avons été relogés ailleurs. Notre mission ayant touché à sa fin, nous avons émis le souhait de rentrer peu de temps après ces incidents.

 

P.A. : Autre événement grave, à l'issue de cette visite, lors d'un incident diplomatique international, vous avez été pris en otage. Comment cela s'est-il produit ? Quelles étaient vos conditions de "détention" ? Et comment avez-vous ensuite été libérés ?


H.T.G.: Des personnes armées sont venues nous chercher à notre nouvel hôtel, pour nous séquestrer ensuite dans un endroit indéterminé (on nous a bandé les yeux). Nous n'avons été victimes d'aucun sévisse, et avons été convenablement nourris. Ces gens-là voulaient plus s'en prendre aux autorités internationales (telle la SDN) qu'à nos personnes. (ndlr : par la suite, le Haut Commissaire BODARENKO est venu personnellement présenter les excuses de la RPDA pour l'épisode de la séquestration.)

P.A. : A votre retour, vous avez rédigé un rapport qui a été rendu public. Quels en ont été, ou vont être, les retombées de ce rapport sur la RDPA ?

H.T.G.: Pas grand chose. C'était une visite de courtoisie, plutôt qu'une inspection susceptible d'aboutir à de concrètes conclusions. Je me permets de signaler que là encore, l'ONV ne sert à rien, si ce n'est à faire de gentilles visites et rédiger de gentils rapports. Je le regrette profondément.

P.A. Merci d'avoir bien voulu m'accorder un peu de votre précieux temps pour répondre à mes questions. Un dernier mot pour cette nouvelle année qui débute ?

H.T.G.: Je me suis laissé aller à quelques dérapages, que j'espère bien faire oublier au plus vite. Je sais qu'ailleurs on me voit comme le gentil contestataire du président Luzeroy, et je suis apprécié pour cela. Ce n'est pas faux, mais Kalvin est avant tout mon ami et je n'apprécie pas spécialement de marcher sur ses plates-bandes. Je vais également mener campagne en Nouvelle-Abeurie, dont l'adhésion sera soumise au référendum, le 1er février prochain. C'est un pays qui m'est cher, et son départ de l'ONV serait pour moi un échec particulièrement amer. Et merci à vous d'être venu m'interviewer, c'est un très grand honneur de paraître dans un tel journal.



Impertinence
 

Le président Luzeroy a une définition particulière de la démocratie. Récemment, il a blâmé son vice-président, répondu de manière plus qu'incorrecte aux représentants de la Paxie et des Iles Unies et décrété que les membres de l'ONV ne pourrait plus communiquer à propos de l'organisation sur la liste d'information internationale sans son autorisation. Tout est si bien que la Nouvelle Abeurie pourrait prochainement quitter l'organisation, un référendum est prévu le 1er février.

 

Sunland – Riverland, ce qui secoue les montagnes du tribord

 


Depuis plus de 180 ans, le Riverland et le Sunland se disputent des miettes d’un vaste royaume perdu. Autrefois, régnaient sur cette région de l’Anneau Monde de grands souverains. Leurs terres, le Royaume des Montagnes, étaient vastes et fertiles. Mais les barbares, voisins violents, venaient souvent aux portes du pays.

En 821, le roi Paul II décède, sans descendance. Le Royaume subit alors un véritable effondrement intérieur. A l’arrière, deux pays se forment, autour du fleuve Guadalquivir, avec sept des anciennes provinces. Les douze autres provinces tomberont progressivement dans le chaos, la barbarie et l’oubli. Les deux pays ainsi formés étaient, d’une part, une république, le Riverland, et d’autre part, une république semi théocratique, le Sunland. Ces deux nations se disputaient alors la rive arrière du Guadalquivir.

En 912, à la suite d’une terrible bataille, le Riverland gagne cette partie du territoire sur le Sunland. Mais ce dernier ne reconnaîtra jamais la perte de superficie (partie en rouge sur la carte jointe). Suite à un putsch, le Sunland devient république populaire, menée par une junte militaire qui développera l’industrie militaire. Mais cette course à l’armement conduit le pays à une terrible crise économique, dans les années 990. En 998, l’accession au pouvoir au Sunland de Eladio Bauman DUFOUR conduit à une recrudescence des incidents aux frontières avec le Riverland.

Parallèlement, la population connaît une formidable croissance, mais qui n’est pas de paire avec une croissance des ressources alimentaires.


(Ndlr : la partie rouge est revendiquée par les deux nations.)

Le Riverland ne peut plus se permettre d’exporter la nourriture que le Sunland, lui, aurait besoin pour nourrir l’ensemble de ses citoyens.

C’est dans ce contexte que ces deux nations s’ouvrent à Alliance, espérant peut être trouver une solution à leurs problèmes, ou, plus certainement, un appui pour prendre le dessus sur le voisin.

Ces deux nations ont simultanément demandé leur adhésion à la SDN, le 3 novembre dernier. On peut d’abord s’étonner que leur demande d’adhésion ne soit appuyée d’aucun argument. Parallèlement, elles demandent leurs adhésions en tant que membres associés à la CPA, Communauté des Pays Amis, adhésions qu’elles obtiendront le 13 du même mois.

Qu’ont fait ces organisations dés lors que s’est posé le problème de la résolution pacifique de ce conflit territorial, plusieurs heurts venant régulièrement les rappeler aux yeux de tous ?

La SDN a dans un premier temps demandé à ce qu’une rencontre soit organisée, afin de permettre à chacun d’exprimer ses revendications et de valider, ou non, l’adhésion de ces nations. Diverses propositions seront faites, comme l’envoi d’observateurs ou d’aides alimentaires. Mais le Sunland comme le Riverland interprètent ces propositions comme une volonté de mise sous tutelle de la part de la SDN, et s’enorgueillissent de n’avoir besoin d’aucune aide extérieur pour régler leur différent.

Enfin, nous pouvons nous étonner de n’avoir aucune information, jusqu’à ce jour, de l'éventuelle mobilisation des pays de la CPA autour de ce conflit, qui marque tout de même cette fin d’année comme une poudrière prête à exploser.

La solution viendra peut-être du passé : quand ces deux peuples sauront se souvenir qu'autrefois ils étaient frères et qu'ils cultivaient une même terre : le Royaume des Montagne.

X. B.


Alerte rouge en Espera

 


Jamais l'actualité sur le continent espérien ne fut aussi riche en seulement un trimestre, et c'est à moi que revient la lourde tâche de vous en faire un résumé. Que Clio, Muse de l'Histoire, et Polymnie, Muse de l'Art d'écrire me viennent en aide ! Et évidemment, toi, ma plume, qui a partagé tant de joies et de peines avec moi, accompagne encore le modeste écrivain que je suis, avec toute l'élégance et la fierté que je te connais...

Il était une fois un jeune continent aux peuples contrastés, mais néanmoins soudés par une forte amitié : l’Éspéra.

L’Éspéra est un des continents les plus riches d'Alliance par son activité frémissante. Et majoritairement pacifique avec ça ! Alors, l'Espéra, un havre de paix ? Hélas non. Le destin va s'acharner sur le pauvre continent dès le mois de septembre.

Tout d'abord, suite à un référendum, l'Elvonie, ex-protectorat de Melpothalie, gagne son indépendance le 26 septembre. Bien que la bonne volonté du Protecteur Paul de Melpothalie ait permis au pays de gagner son indépendance sans conflit armé, dans la paix et les règles de la démocratie, des attentats orchestrés par des groupes nationalistes ont toutefois fait verser le sang de plusieurs dizaines de personnes, principalement des officiels melpothaliens.

Ensuite, dès le 1er octobre, en Pneuma et en Nouvelle-Abeurie, débute le désormais célèbre, mais ô combien funeste, épisode dit d'"Octobre Rouge". Dans la nuit du 1 au 2 octobre, des pillages ont lieu à la frontière abeuro-cyrilienne dans le Protectorat Fédéré de Bjergohj (PFEA). Ces pillages se répéteront les nuits suivantes, empor-tant toujours plus de victimes et enlevant toujours plus de femmes. Dès le 4 octobre, l'armée est mobilisée et la frontière fermée. A noter un épisode miraculeux dans les PFEA, dans le village d'Ark, où une jeune vierge de 11 ans, Jane, tiendra tête aux pillards, et, avec l'aide des villageois, repoussera leur attaque.


S'ensuivra une augmen-tation toujours plus forte de violence, autant dans les PFEA qu'en Pneuma, elle aussi victime des pilleurs. Qui sont-ils, ces pilleurs ? Les révélations d'un prisonnier révèlent qu'il s'agit d'une peuplade oubliée venue des hautes montagnes de Pneuma : les Samnis.

Il apparaît ensuite, dans le même pays, un parfum de complot : les Samnis aurait agi sur ordre du Gouvernement Cyrilien, sans que l'Empereur en ait eu connaissance ! Un suspect : le Ministre de la Défense, Francois Léotaud, en fuite. Le 9 octobre, la Cité Impériale est la scène d'un des plus grandes batailles de l'Histoire alliancéenne : 5000 Cyriliens contre 2500 Samnis. L’on ne compte plus les victimes… Le Corps Armé Espérien et l’Armée non-violente de la FEDEP pénètrent dans les PFEA pour soutenir l’armée abeurienne. Le 12 octobre, le coup final sera porté par les armées alliées autour du camp des Samnis dans le Massif Primaire. Jane d’Ark et le jeune prince Perkival, onze ans également, gagneront miraculeu-sement la reddition des jusqu’aux boutistes. La Pneuma et la Nouvelle-Abeurie ont désormais deux héros : Jane d’Ark et Perkival, qui s’aiment et symbolisent l’amitié réciproque des deux empires. Un territoire autonome devrait être accordé aux Samnis. Octobre Rouge est déclaré terminé le 19 octobre. Ouf !

S’écoule enfin un mois de paix… rompu le 24 novembre par un terrifiant attentat dirigé contre le Protecteur Paul de Melpothalie et le Président de l’ONV. Les deux hommes survivent de très peu grâce au courage des créatures nommées Roueïes, qui se sont sacrifiées pour les protéger. Le Protecteur passera toutefois plusieurs semaines dans le coma et se réveillera peu avant Noël. Qui a tenté de tuer les deux artisans de la non-violence ? Des groupes extrémistes violents en provenance de la province melpotha-lienne dite « des Ténèbres », armés par des nationalistes elvoniens. La plupart des terroristes ont été arrêtés, d’autres sont encore en fuite, et les réseaux sont en cours de démantèlement par la Police Protectorale.


La Nouvelle-Abeurie, la Pneuma, la Teutaisie (une journée seulement, par solidarité) et ensuite la Laudinie, les PFEA et la Constellation sont alors prises d’une fièvre gréviste intense du 25 au 28. Les raisons sont aussi nombreuses que diverses : soutien du Protecteur Paul de Melpothalie, soutien des prisonniers de l’ORC, opposition à la politique du gouvernement cyrilien vis-à-vis de l’Ile de Bréys, opposition à un projet de réforme de la sécurité sociale laudinienne, et enfin demande d’accélération de l’autonomie des Samnis. Le 28, tous les pays reprennent le travail…Tous ? Non. La révolte continue de gronder en Pneuma qui est en proie à un hiver des plus rigoureux et à une carence alimentaire extrêmement inquiétante. Très vite, le Gouvernement se montre dépassé. Dès le 02 décembre, l’aide humanitaire internationale, à destination de la Pneuma, s’organise avec, progre-ssivement, la Nouvelle-Abeurie, les PFEA, la Laudinie, le S’lip S’leed, la Teutaisie, le Dali, le Fou-Nan, le Saint-Maur des Mers, la Maurétanie, la Melpothalie, l’Athalie, l’Apollinie, le Royaume de Lanérec, Alizé, la Vicomté de Ménéarq,… La solidarité alliancéenne est bien vivante ! Toutefois, les terribles conditions climatiques et des terrains rendus impraticables par l’hiver ne facilitent pas le passage des convois. L’armée abeurienne et cyrilienne sont mobilisées pour optimiser au maximum l’introduction des caravanes remplies de denrées alimentaires et de médicaments.

Voilà où nous en sommes pour l’Espéra. La muse Clio est au bout du compteur, Polymnie a un mal de crâne terrible, et la pointe de plume… ne ressemble plus vraiment à une pointe mais à une étoile. Mais, avouons le : sans une actualité aussi riche, les journalistes seraient au chômage ! Alors, merci.

Paularbear


Des pays malades de leur espace

 


La situation qui a primé dans l’Empire de la Pneuma et les zones frontalières des PFEA laisse dubitatif. Elle a permis de mettre en relief le fait que certains Etats n’ont pas la maîtrise de leur espace alors même que l’une des caractéristiques de l’Etat est cette domination sur son aire d’administration

Certes, cette emprise peut être plus lâche par endroits, dans les zones difficiles d’accès par exemple. Le coût du maintien de l’autorité de l’Etat peut aussi jouer vers sa limitation. Dans tous ces « déterminismes » ce qui transparaît aussi en filigrane c’est la volonté de l’Etat. Une zone n’est difficile d’accès que par rapport à un point de vue.

Un coût n’est que la projection des capacités financières, donc des choix budgétaires mais aussi économiques d’une société.

On peut ainsi donner quelques excuses à l’absence de contacts entre les Samnis et le reste de la population de la Pneuma. Mais on ne peut totalement l’accepter. Le Gouvernement impérial a fait montre d’un manque de volonté, d’un manque d’intérêt envers tout un peuple. Mais ce n’est pas le seul Etat qui connaisse cette situation. Les enlèvements de sujets en d’Alnéae, la disparition du prince Philippe dans un secteur quasiment inexploré, tous ces faits tiennent de la même logique. Les populations d’Alliance connaîtraient-elles une situation de replis sur soi, d’enfermement ?

Il est peut-être temps d’insuffler à nouveau cette soif de rencontre de l’autre, d’ouverture sur le monde. Que tout le monde aille explorer ces espaces méconnus ou vierges qui sont à nos portes. Cela devrait éviter que d’autres Samnis en d’autres pays ne sortent de leur isolement avec le comportement belliciste de la personne ou du groupe agressif car agressé par un monde qu’il ne comprend pas. L’ignorance est source de tous les extrêmes. La Pneuma, avant tout, mais aussi les PFEA, viennent d’en faire les frais. Sachons réagir afin d’éviter que cela ne se reproduise.

Isidore Artefacte,
« La Voix de Nordésie »


En bref


 

Anexia, un régime de gentils ?

Le rapport remis le 11 janvier dernier par le Protecteur Paul de Melpothalie sur sa rencontre avec le Haut Commissaire Bodarenko et SAI Kilo Ier du Surdistan est surprenant par sa grande naïveté. La censure : héritage de la révolution, les prisonniers politiques : statut provisoire... Certes, mais en attendant les reformes promises pour lesquelles Bodarenko ne s'est nullement engagé, le régime possède un organe de censure de la presse et des bagnes pour les dissidents politiques. Et nul mot n'est dit sur les troupes que se sont massées aux frontières de la Scanie lors des incidents de novembre ni de l'enlèvement des membres de la délégation de l'ONV en Anexia comme moyen de pression sur la SDN qui tente d'organiser un procès équitable des prévenus Abeuriens, Scaniens et Anéxiens malgré les différences de langues, de procédure judiciaire et de législation.

 

164 !

C'est le nombre de nations qui se sont ouvertes à Alliance.
Parmi les nouvelles, le Royaume des Moumounes organisera bientôt un festival international d'opéra.

 

La SDN se modernise

Tant bien que mal, la conférence internationale de la SDN au Surdistan qui s'est déroulée cet hiver a donné lieu à d'importantes modernisations de l'appareil international.

Amélioration du traité de fondation, Charte pour la prévention de la peine de mort et des traitements dégradants et Traité préalable aux interventions de la SDN et de ses membres lors des conflits internationaux ou internes sont aujourd'hui les nouveaux textes qui régissent cette société.

Et il en a fallu des discussions. Richesse et diversité des propositions de modification, variété des ambassadeurs à s'exprimer, pluralité des opinions. Les textes proposés par le comité de redressement devant être soumis à de nombreux votes afin qu'ils puissent être le plus conforme possible à la majorité des points de vue défendus. Et, enfin, la session de ratification. La SDN a donné aux participants une leçon profonde de démocratie.

Dotée de pareils attributs, saura-t-elle imposer la résolution pacifique des conflits internationaux ainsi que la coopération et le dialogue entre les nations, comme le prévoit son article premier ? Nous l'espérons tous.

Réception gratinée aux Iles Unies

C'est dans le majestueux Palais de Nicolacity, dans les Iles Unies, le 17 janvier 1004, que sera organisée ce qui sera considérée dans l'Histoire comme peut-être la réception la plus chère du monde.

Non pas pour le menu, certes très faste, ni pour le cadre luxueux, mais pour la liste des invités : Tous les plus grands noms d'Alliance seront au rendez-vous.

Cette réception marque la volonté de la jeune nation des Iles Unies d'entrer dans la haute scène internationale, et ceci de la plus élégante manière : en invitant autour de la table tous les dirigeants d'Alliance, de la SDN et de l'ONV, pour discuter sur un terrain neutre et de manière pacifique des différents problèmes, mais aussi des grands projets du Monde.

Mais, d'après certaines sources, ce ne serait pas cela qui aurait attiré autant de monde... mais des friandises appelées Ferrero Rocher, apparemment très prisées du haut gratin alliancéen... Après tout, ne dit-on pas que l'on parle mieux des problèmes du monde qu'en ayant le ventre plein ?

Paularbear.

 


Un bien triste monde ?

 


L’un des principaux maux dont on entend dire que notre monde souffrirait est celui des ressources imaginatives limitées de ses dirigeants ou de ses populations.

Les dirigeants et les populations feraient la guerre car ils ne sauraient faire la paix, ils s’affronteraient en politique car ils ne seraient pas aptes à se comprendre. La répétition des guerres ne serait intelligible qu’à cause d’une incapacité à arrêter le développement et la vente des armes. Mais la vente de ces mêmes armes rapporte des fonds aux entrepreneurs, donc de la richesse aux populations, du travail, et des impôts à l’Etat. Ne peut-on pas dire aussi que l’utilisation de ces armes permet dans bien des cas de ramener la paix comme récemment en Pneuma ?

On critique souvent l’ONV qui vivoterait et la SDN qui somnolerait dans sa routine, la communauté internationale qui connaît des soubresauts mais tendrait à être léthargique. Mais ces organisations internationales plus ou moins formelles existent et agissent. Le fait même qu’elles ne soient pas toujours au devant de la scène ne démontre-t-il pas, avant tout, qu’elles n’ont pas toujours à sauver des population, lutter contre des régime corrompus et maltraitant leur population ou les pays voisins ?

Les modes de gouvernement se résumeraient en ces termes : « c’est moi qui dirige » avec quelques concessions faites aux représentations populaires limitées elles aussi à un Gouvernement et une voire deux Chambres parlementaires. La Bakonie et l’Anexia (pour ne citer qu’elles) estiment être indemnes des travers du mode de


gestion économique de pays comme Alnéae ou Phénixia alors qu’elles n’auraient fait que remplacer les personnes privées l’Etat au niveau des postes de dirigeants économiques. Le Protecteur de Melpothalie, le Roi du S’lip S’leed, le Duc de Wiroth, le président du Molédère, tous ces mots ne serviraient-ils qu’à désigner la même chose ? Il ne s’agirait que des mêmes pâles copies d’un seul modèle central ? Ces pays ne sont différents par la multiplicité des approches de gouvernement qu’ils offrent aux populations du monde anneau sous la lumière de Driss.

Les superficies des Etats seraient semblables, sans parler de leurs reliefs rébarbatifs : montagne, plaine, montagne, plaine, rivière, montagne, plaine … Et mer pour ceux qui ont de la chance.


N’aurait-il pas été plutôt possible d’écrire cet article avec le seul point de vue positif : l’ONV et la SDN existent et sont visibles sur la scène internationale,  le fonctionnement des différents régimes et Gouvernement dénotent une pluralité soucieuse de prendre en compte les différentes forces qui agissent dans nos sociétés ; les guerres existent mais hier le Tangayika votait pour préparer une refonte totale de sa Constitution, aujourd’hui les Samnis ont un territoire et demain ? Demain ne serait-il pas la question principale ? Si aujourd’hui la misère de Terra Medievalis, les 1000 îles de Néohexagone, la langue cyrillienne, les multiples peuples de Phénixia, l’expansionnisme d’Alnéae, les forêts l’Axice ou du Bugdumil, le Crix ou Jehsu, les clans du Thistland ou les communautés d’Anarchia nous


 

Difficile à croire quant on va se promener dans les déserts d’Obéon, quand on va explorer la Caldeira de Zion ou quand on part à la découverte de la faune et de la flore de l’Unkentenland.

Si tout cela, dans sa lecture négative, est vrai à quoi cela serait-il dû ?

attristent que nous reste-t-il ? Rien, mis à part mieux y regarder pour découvrir toute cette beauté qui est sous nos yeux qui ne savent les voir.

Olaf Namesdeo,
 "Dah Ghazet "


Les langues d'Alliance

 

Entretien entre M. Heenoo LUBLEOKK journaliste à dah Ghazet (S’lip S’leed) et Mme Tanja GHUNTORMANN (institut de linguistique de Domoor, Domoor)

Heenoo Lubleokk : Mme Ghuntormann, votre institut travaille sur une étude des langues d’Alliance. Quel est son but et quelle a été votre approche ?

Tanja Ghuntormann : Nous avons désiré étudier les langues d’Alliance afin de chercher à comprendre l’histoire du peuplement de notre monde. Il existe actuellement deux thèses opposées défendues par les historiens : la première est celle d’un peuplement allochtone produit par des migrations du fait, peut être, d’êtres non-humains et, la seconde, celle d’un peuplement autochtone issu d’une évolution sur place des humains. Bien que la première hypothèse semble la plus probable, aucun vestige archéologique ne la rend certaine aujourd’hui. Notre approche linguistique veut échapper à cette problématique historique et cherche à apporter son éclairage sur le problème de l’origine du peuplement d’Alliance.

H L : Cette étude vous a permis de mettre en place des familles linguistiques sûres ?

T G : Vous savez, les outils de la linguistique sont précis. Ils permettent de construire des partitions ou des regroupements fiables. Les données phonologiques, les marqueurs épistémologiques et bien d’autres éléments sont autant de portes vers l’analyse des langues. Ils permettent de vérifier la proximité ou l’éloignement entre des langues. Aujourd’hui nous avons sept familles qui sont elles-mêmes divisées en groupes, branches et langues. Cela risque peu d’évoluer dans le futur sauf découverte de nouvelles familles avec l’ouverture de nouveaux pays. Evolution mais pas révolution

H L : Vous avez des exemples ?

T G : Oui. En ce qui concerne les familles, nous avons, par exemple celle des langues europépiques qui inclut le groupe des langues roumaniques dont fait partie la langue française pas la branche francique. Un autre groupe de cette famille est celui des langues germanérique qui comprend la branche germainique et notre langue (le s’lip s’leedr, Ndr).

H L : Comment menez-vous votre recherche, avez vous des outils linguistiques précis ?

T G : Pour ce qui est des outils, je peux vous donner, pour cette même famille, un marqueur épistémologique. Nous avons, ainsi, avec le signifié « ville, Etat » le signifiant « cité » pour le français, « ciudad » pour le mirracuascan, « state » pour l’englais, « staat » pour le jamlander et « staedt » en s’lip s’leedr. Nous comprenons aisément, ici, qu’il existe un mot originel commun avec les sons [s], [q] ou [ç], [t] ou [d] et [a], [e] ou [e].

Au niveau phonologique nous savons que les langues europépiques sont agglutinantes pluri-syllabiques tandis que celles asianiques sont isolantes et monosyllabiques. Je parle ici en tant que tendances, bien sûr.

H L : ces familles comme vous les appelez sont-elles comparables en importance ou existe-t-il une forte disparité ?

T G : Les familles mais aussi leurs groupes ou branches qui les constituent, connaissent une forte variabilité tant dans le nombre de leur locuteurs que dans leur distribution au niveau d’Alliance. La famille des langues europépiques représente environ 95% des locuteurs et approximativement 150 pays sur les 162 actuellement connus. Parmi les groupes de cette famille, celui des langues roumaniques couvre environ 80% de la surface connue d’Alliance. La branche francique compte, elle, pour les 2/3 de la surface d’Alliance et le français pour 1/3 de cette portion. Le français à lui seul est parlé par 33% des locuteurs d’Alliance. A l’inverse, l’amitique n’est parlé qu’au Jolhimôme.

H L : La distribution de ces langues a-t-elle une logique commune à toutes ?

T G : Non, assurément pas. C’est ce qui rend l’étude encore plus intéressante mais permet aussi d’avancer des hypothèses sur l’origine des langues et, partant, de celle de leurs locuteurs. La famille des langues europépiques est appelée famille de fond en ce qu’elle forme le fond linguistique sur Alliance. A l’inverse, la famille des langues ouraliques n’est parlée qu’en Øfsavezur. C’est une famille isolat. Il existe aussi les familles ubiquistes, ce sont les langues qui apparaissent à plusieurs endroits et n’ont aucun lien historique ou géographique avéré mais sont identiques ou très proches. C’est le cas des langues bretonniques : Breys, Thistland, Lanérec… Je ferai une mention spéciale pour le groupe des langues créoliques qui compte en son sein le molédo, l’abeurien, le cyrillien et l’azasien. Ce groupe fait partie de la famille des langues europépiques mais n’est rattaché à aucune langue de cette famille. Même entre elles, elles ne sont pas liées si ce n’est pas leur caractéristique principale d’être un point de rencontre entre plusieurs autres langues europépiques avec des particularismes non europépiques.

H L : Pourquoi ces noms ?

T G : Ah ! Les noms ! Les noms sont soit le fait d’une dénomination soit le fait d’une création. Pour les premiers, c’est le cas du « créolique » qui est une appellation acceptée par les PFEA. D’autres noms comme « français » ou « englais » ou encore « germainique » sont les appellations officielles reconnues de tous. Enfin, certains noms comme europépique sont des néologismes généralement issus du folklore du Kleonah Vaald (Bâbord du S’lip S’leed, Ndr) ou de simples jeux de mots sur les modalités de la construction phonologique de certaines langues ou même de familles. Par exemple « américatl » s’explique par la consonance des langues de cette famille.

H L : Pouvez-vous développer un peu le cas des langues europépiques ?

T G : Dans les langues europépiques, ce qui frappe c’est l’importance du français et de l’englais qui est difficilement compréhensible. Si nous partons de l’idée d’un peuplement de départ, il est tout à fait possible de poser l’hypothèse d’une langue originelle commune à ces deux langues. Elle aurait été soit importée, soit créée sur place par un peuplement préexistant. A partir de cette langue se seraient développés les groupes des langues roumaniques ou germanéniques. Si nous partons de l’idée d’un peuplement massif avec des langues déjà différenciées, cela rend plus incompréhensible l’existence d’un foyer de germanénique en Soudanie, de lusique en Maldamur : Ces foyers semblent plus être des lieux d’évolution divergente plutôt que d’évolution convergente. Personnellement, je pencherais pour une langue de départ et divergence ultérieure sinon pourquoi seule cette famille serait autant variée et pas les autres ? A moins que les variations internes à la famille des langues europépiques ne soient les vestiges d’anciennes familles qui auraient convergé par osmose, par influences croisées. Mais cela semble peu probable, les différences sont moins marquées que les ressemblances

H L : Quelle est votre idée, aujourd’hui, sur l’origine des langues sur Alliance ?

T G : C’est encore difficile de trancher, toutes les données n’ont pas été traitées, toutes les hypothèses n’ont pas encore été pleinement analysées. Ce qui est sûr, c’est qu’il existe des langues qui marquent une importation, une influence extérieure. Ce sont les langues ubiquistes. Le fait que des langues très proches cohabitent sur Alliance sans qu’aucune chose en dehors de la linguistique ne permette de les relier doit pouvoir s’expliquer par un apport de locuteurs de ces langues en différents moments et différents lieux. On ne peut défendre l’idée, en effet, qui voudrait que ces langues aient été créées sur place et que par un extraordinaire effet de convergence, elles auraient donné les langues des groupe bretonnique ou roussique. Actuellement, nous pensons donc que, grâce à la linguistique, nous pouvons confirmer l’hypothèse d’un peuplement allochtone d’Alliance. Il y aurait eu plusieurs vagues : une massive constituée des locuteurs de la famille des langues europépiques avec une forte dynamique interne de différenciation et d’autres vagues, plus petites, avec une dynamique de préservation, de conservation, ce qui donne les langues isolats ou ubiquistes.

H L : Quelle aurait été la première vague ?

T G : La vague europépique, vraisemblablement. Pour les autres, difficile de se prononcer. A priori, malgré tout, il est possible de dire que toutes ces vagues ont été très rapprochées.


Sports

 

 


 

Par X. B.

Une course fantastique

L'Obéon a mis en place une fabuleuse course qui rentrera sans nul doute dans les annales sportives d'Alliance : la course de baniiaves.

45 sportifs amateurs et professionnels se sont rendus sur place le 3 décembre dernier, espérant remporter l'une des trois baniiaves de nub mises en jeu. Nous vous invitons vivement à (re)lire les compte rendus de course, d'une rare intensité épique. (course 1, 2 et 3)

Des sports sur le retour

Les fédérations de Voile et de Hockey sont de retour sur Alliance. La seconde a ouvert une période d'inscription alors que la coupe du monde de Hockey est en préparation au Sinivasta avec 16 équipes nationales.

 

Derniers tours de piste

Rendons hommage à l'alizéen Ernesto Bellagambe qui a fait son dernier tour de piste le 11 janvier dernier en remportant le Challenge du Mile en Nouvelle Abeurie. Rappelons qu'il détient à son palmarès de nombreuses victoires, un titre de Champion d'Alliance, une médaille de bronze aux JA de Kioubs et plusieurs records d'Alliance. Retrouvez son interview sur le site de la FAA.

Le football se porte bien

Alors que l'ISC ouvre une période d'inscription pour les clubs d'Alliance tenté par l'aventure de gestion sportive pour la prochaine saison, une nouvelle fédération a vu le jour le 10 janvier dernier.

Cette fédération, uniquement anglophone à l'heure actuelle, devrait progressivement s'étoffer pour devenir l'égale de l'AFLA ou l'AFNF.

Une coupe du monde en catimini

Le Laumi a été consacré meilleur nation de volley-ball masculin lors de la coupe du monde qui s'est achevée le 26 décembre dernier.

Notons toutefois l'incompréhension qui règne actuellement dans le milieu sportif annulaire face aux dates de cette compétition. Elle a commencé deux jours avec la fin des JA de Kioubs. Ceci explique peut être sa faible médiatisation.

 


Les JA de Kioubs

 


Du 3 au 17 décembre dernier, plusieurs centaines de sportifs se sont donné rendez-vous à Kioubs, capitale abyssine, élue pour cette occasion ville hôte des seconds Jeux d'Alliance.

Sur le plan sportif, ces jeux ont permis de démontrer la nette supériorité des athlètes phénixiens (premier l'an dernier, second cette année). Le S'lip S'leed et le Sayabec ont par contre beaucoup perdu, second et troisième l'an dernier, ils sont  neuf et dixième cette année.

Mais le sport s'internationalise, se qui rend les compétitions plus difficiles. Pour illustrer se phénomène, il suffit de voir le nombre de médailles obtenues cette année par rapport à l'an dernier en tête du classement des médailles. Avec un nombre similaire de médailles distribuées (107 l'an dernier contre 99 cette année) Phénixia en avait obtenu onze l'an dernier. Cette année, il ne lui en reste plus que cinq. Quant à la première place, est est détenue cette année par la Bakonie avec six médailles.

De plus, on peut noter parmi ces nations de réels pôles d'excellence sportive. Ainsi, sur les six médailles obtenues par la Bakonie, quatre le sont dans les disciplines de ski et quatre, dont trois pour le ski, remportées dans des compétitions féminines. Les phénixiens préfèrent eux les épreuves sur pistes. Quatre de leur cinq médailles sont remportées dans les compétitions d'athlétisme, montrant ainsi leur supériorité dans ce domaine. Zion, qui termine septième cette année, voit ses cyclistes médaillés. Ils obtiennent les deux médailles d'or mises en jeu dans ces épreuves. Le cyclisme semble aussi avoir la côte au Jannaton qui remporte lui les deux médailles de bronze mises en jeu.

Ces pôles d'excellence résisteront-ils encore longtemps à l'internationalisation de sport ? Nous pouvons en douter.

Car cette année, la belle part a été faites aux médias.
L'ensemble de la presse sportive et de nombreuses télévisions internationales étaient présentes à Kioubs et à Kronvik pour relater les exploits sportifs sur tout le Monde Anneau. De plus, chaque soir, un communiqué de comité d'organisation était émis en destination de la liste de diffusion internationale contenant un résumé de la journée passée.

Face à ce constat plutôt positif, nous pouvons nous demander ce qu'il faudrait changer ou améliorer lors des jeux à venir ?

Tout d'abord, il serait très important d'augmenter les attentes du CIJA en termes d'équipements sportifs.

Le complexe royal sportif abyssin est peut être l'un des meilleurs stadiums d'Alliance, il n'aurait pas résister à un plus grand nombre d'épreuves. Pour le football par exemple, jusqu'à quatre matchs y étaient organisé en un seul jour. Il est inutile de nier que le comité organisateur a été dans l'obligation de changer la pelouse tous les deux jours afin que les compétitions n'aient pas lieu sur de la terre battue.

Que se serait-il passé si les compétitions de rugby avaient été organisées ?

Enfin l'organisation d'épreuves délocalisées n'est pas une bonne chose pour leurs visibilités. Cette année, les compétitions de ski se sont ainsi déroulé à Kronvik, à plusieurs centaines de kilomètres de Kioubs. Certes des écrans géants ont été installées dans le gymnase des jeux, mais cela n'a pas été suffisant pour faire vibrer le public aux exploits réalisés.

Toutefois, ces jeux ont permis quinze jours de communion sportive internationale, et, à ce titre, nous remercions tous les participants de cette aventure.

X. B.

Dans les coulisses de ces jeux qui ont reçu un accueil chaleureux dans les médias, nous sommes forcés de constater que les compétitions ont été organisées rapidement, peut être même un peu trop.

Quelque couacs se sont ainsi fait sentir, notamment sur le calendrier des épreuves qui a régulièrement changé jusqu'à la dernière minute, ou sur l'attribution des courts de tennis lors des premières journées de compétitions.

Il faut dire que tout cela a été organisé en quelques semaines uniquement. Muet depuis de nombreux mois, le CIJA s'est en effet réveillé de son long silence le 30 octobre dernier, et l'attribution de l'accueil des jeux n'a été rendu publique le 24 novembre, soit à peine plus d'une semaine avant le début des jeux.

Dans de telles conditions, il n'est pas surprenant de voir le nombre de compétitions sportives organisées réduire par rapport à l'an dernier. Cette année, seul le football (masculin et féminin), l'athlétisme, les épreuves de ski, le cyclisme et le tennis ont répondu présent (A noter que l'escrime demandait à être présente, mais n'en a pas eu l'occasion, faute de temps).

Mais la quantité fait elle la qualité ? Nous pouvons en douter face à la qualité de la retransmission de ces jeux.