Septembre 1003
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Les hommes aiment-ils la guerre ?

On est en droit,  presque en devoir, de ce poser la question.

D’abord, le Coke Tone. Le Roi serait décédé. Quand? Où? Comment? On l’ignore. Il avait tout de même disparu depuis de nombreux mois. Qui lui succède? C’est un mystère. Nous y serions presque habitués avec cette île où l’Empire du Wa a pris ses aises. Ce dernier s’inquiéterait-il, à présent, d’une violente montée nationaliste? C’est possible, voire explosif.

Au même instant, mais à l’autre extrémité d’Alliance, (l’idéosphère du Dr Pirolle y est-il pour quelque chose?), un roi provincial (peu apprécié de nos amis équidés) du nom d’Alexandre décrète non seulement que le Bongoland ne serait plus qu’un, mais qu’en plus, il lui appartiendrait! Cinq jours plus tard, et malgré les boucliers de la communauté internationale, une chute de cheval évitera aux peuples du Dryland de connaître, pour l’instant, les malheurs de la guerre. (Cf article de K. I.E. Bayré).

Devant les affres de nos dirigeants, qui manquent parfois de diplomatie (Cf article de J.-A. Fraysru), d’autre drames se jouent, au quotidien, dans de trop nombreuses régions d’Alliance.  La pauvreté et la faim, deux fléaux dont nous parle avec justesse Olaf Namesdeo.

Mais ouf ! Réjouissons nous vite ! Grâce à la magie des studios SPM, un nouveau super héros viendra, espérons le, sauver l'humanité !

Ksav I.E. Bayré

Paularbear : Mr Jean Villiers, vous êtes le Président Directeur général du Studio Panblin de Melpothalie (SPM), l'une des plus importantes entreprises cinématographiques d'Alliance, avec le cinéma belldonien. Pour nous parler du nouveau super héros, dont vous annoncez la sortie en septembre, vous êtes accompagné de Sylvain Dublé, dessinateur et créateur de la série que vous vous apprêtez à sortir. Alors messieurs, tout d'abord, pourquoi vous lancez-vous dans cette aventure ? Pour faire concurrence à Darsonval Entertainement ?

Jean Villiers : Non, pas du tout. Nous sommes très amis avec toute l'entreprise cinématographique belldonnienne, et s'il parait y avoir de la concurrence entre nous, elle se fait avec beaucoup de respect l'un pour l'autre et surtout de passion commune pour le cinéma. Non, si nous lançons cette série, c'est parce que nous voulions nous diversifier et aussi parce que le projet de Sylvain Dublé était vraiment très intéressant.

P.: Alors, Sylvain Dublé, en trois mots, pouvez-vous nous exposer votre projet?

Sylvain Dublé : Il s'agit de créer tout simplement un nouveau super héros, cousin très lointain du célèbre Captain Félice, avec un univers différent.

P.: Et en quoi réside cette différence ?

S. D.: Dans la complexité du monde et du personnage. Nul n'est ni bon, ni gentil. Y compris le super héros, qui peut autant incarner un rôle de super sauveur de l’humanité qu'un rôle de danger et de monstre, destructeur potentiel de l'humanité.

L'univers sera complexe, tantôt clair, tantôt obscur. Il sera extrêmement riche. On parlera même d'univers parallèles, de nouvelles dimensions,... Je pense que c'est pour ça que tout le monde pourra s'y retrouver.

P.: Même les enfants ?

J. V.: Evidemment, ça risquera de paraître un peu compliqué aux enfants et notre série s'adressera en priorité aux adolescents et jeunes adultes. De là à dire que notre super héros est une version plus "mature" du Captain Félice, nous le refusons. Le Captain Félice et notre super héros peuvent très bien cohabiter ensemble, voire même se battre ensemble... ou l'un contre l'autre. C'est juste que nous nous plaçons d'emblé dans un monde plus complexe. Mais comme l'a dit Sylvain, l'univers de la série sera tantôt obscur, tantôt clair. Il se peut que des albums entiers se déroulent dans un univers clair. Là, les enfants s'y retrouveront. C'est une série qui, je pense, peut accompagner tout du long de sa croissance un enfant vers l'âge adulte.

P.: Est-ce que vous nous feriez le plaisir de nous livrer un indice ?

S. D.: "Il est le Maître du feu, celui qui fait naître et mourir la vie. Nul ne sait d'où il vient, ni qui il est, ni depuis quand il erre dans ce monde. Est-il le Sauveur de la Prophétie, qui vengera les morts innocents et chassera le mal de l'Alliance? Est-il l'Ange de la mort, venu annoncer l'Apocalypse et la fin de l'humanité ? Seul le temps nous le dira..."

P.: Merci pour ces paroles sibyllines, qui, si elles risquent d'en effrayer certains, ne manqueront pas d'attiser le feu de notre curiosité.

La guerre n’aura pas lieu, au Bongoland …

A peine deux mois après son arrivée sur la scène internationale, le Bongoland a su retenir l’attention des faiseurs de guerre d’Alliance. Après l’Artusinia et le Tangayika, le Dryland aurait pu être à son tour la scène d’un théâtre barbare. Retour sur cinq jours enflammés.

Le Bongoland est une fédération de trois provinces aux particularités politiques très marquées. Une république démocratique, une communauté religieuse fidèle au Crix et un royaume forme ainsi un état tricéphale à capitale unique.

Le 5 juillet dernier, Alexandre II, roi de la province d’Alexland, s’autoproclame Empereur du Bongoland, unifiant ainsi les trois provinces sous son trône. Aussitôt, de nombreuses nations, comme le Surdistan, la Melpothalie ou le Grand Duché de Wiroth, s’élèvent contre ce coup d’état. Très vite, le dirigeant putschiste lance un ultimatum international à ceux qui ne reconnaissent pas son autorité. Les nations à s’être exprimé en premier sur ce sujet seront les mêmes à répéter leur message d’indignation. Faisant suite aux interrogations des autorités melpothaliennes, SAI Alexandre II expliquera, mais sans convaincre quiconque, sa légitimité par son lignage royal et le manque d’autorités fortes dans les provinces fédéralistes.

Certaines nations conservent toutefois des propos tempérés comme l’Abyssinie ou le Phénixia dont le HPP déclare qu’ « il s’agit d’une affaire interne au Bongoland » (message 7988). Trois organisations internationales, la SDN, l’ONV et la Sainte Alliance, se mobilisent autour de ce dossier, et procéderons par la suite à des annonces d’envoies de troupes militaires.

En effet, à peine trois jours après son coup d’état (d’éclat !), SAI Alexandre II publie un décret de mobilisation générale et déclare la guerre aux fédéralistes (message 8023). Tout va alors aller très vite. Des armées sont levées dans les quatre coins d’Alliance. Les esprits s’échauffent et de nombreux dirigeants emploient un langage peu diplomatique.

Alors que les premiers combats font rages à Polypolis, l’ex-capitale unique, les fédéralistes comptabilisent les troupes loyales et étrangères en partance pour le Bongoland (message 8124).

En réaction à se mouvement belliqueux, plusieurs peuples pacifistes manifestent dans de nombreux pays, comme le S’lip S’leed, le Molédère, plusieurs pays du continent Esperien, ou l’Abyssinie. Ces mouvements ont, par ailleurs, décrété le 13 juillet journée de deuil international suite à la perte de la paix mondiale.

En conclusion prématurée, le 10 juillet, un communiqué du Bongoland indique que SAI Alexandre II a « été victime d’un grave accident de cheval » et qu’il est entré dans « un comas profond » (message 8188) duquel il décédera quelque jours plus tard.

Ainsi sonne la fin d’un conflit qui n’aura pas lieu. Du moins, pas ici ni maintenant. Mais, avec l’échauffement des esprits de nombreux princes et dirigeants d’Alliance, et la mise en exercice de plusieurs milliers de soldats, il est aisé de parier que ceux-ci trouveront vite un nouveau terrain de jeu pour faire résonner les trompettes de la mort.

Au-delà du cas du Bongoland, plusieurs questions se posent à nous auxquelles il convient de répondre afin de mieux comprendre les enjeux et les motivations des dirigeants et des peuples d’Alliance au regard de leurs réactions.

Grâce à la carte fournie par le S’lip S’leed Tabula Institu, on peut remarquer plusieurs choses. Premièrement, les pays membres de l’ONV se sont montrer plus statistiquement plus impliqués que ceux membres de la SDN.

On remarque également que les nations ayant connu des mouvements pacifistes sont globalement membres de la SDN. Les résultats de la dernière assemblée générale stipulant la mise en place d’une nouvelle charte y sont-ils pour quelque chose ? L’humanité deviendrait-elle plus sage au contact de sa diversité ?  

Après avoir remarqué le rôle de certaines organisations, on peut s’attarder sur les raisons qui ont poussés les nations d’Alliance à s’investir dans ce dossier. La défense des droits d’un peuple face à un dictateur sanguinaire est-elle la seule motivation ?

La lenteur de cette dernière avait déjà été démontrée, et il est logique de constater qu’en moins de cinq jours, elle a été incapable de mettre en place une réelle politique commune en matière d’intervention militaire et humanitaire. Cependant, ses hautes instances se sont emparées du dossier quelques heures seulement après le coup d’état de SAI Alexandre II, en réfutant d’une part sa légitimité à gouverner mais aussi en approuvant l’intervention internationale afin de pacifier cet état.

Contrairement à ce qu’on pourrait attendre, il semblerait qu’ici, seule la défense de valeurs commune a permis la mise en place de l’intervention internationale.  

Le Bongoland ne possède pas de richesse à part entière. De plus, il s’est ouvert récemment à la communauté internationale, ce qui empêche de croire en des alliances durables avec d’autres nations du Monde Anneau.

Parallèlement à ses deux organisations dont on a souvent vu la réactivité face aux conflits majeurs marquant l’actualité des dernières années (Borgues,  Barberium, Tangayika, Ludicia), une autre organisation, la Sainte Alliance, qui, en temps ordinaire, prend plus de temps à se mettre en marche, s’est mobilisée dès le troisième jour. Cette institution possède un réel prestige au sein d’Alliance, probablement enduit par les respectables et sages nations qui en sont membres. Ceci se manifeste par l’attrait de plusieurs nations à la politique décidée par celle-ci, à savoir le Molédère, le Ménéarq, mais aussi, et plus surprenant, Alnéae. Plus surprenant parce que nous connaissons la farouche opposition de SMIR Titof II envers la SDN et  les institutions internationales. Ici, le Saint Empire s’est d’abord prévalu de sa politique de non-ingérence avant de s’aligner sur l’interventionnisme décidé par la Sainte Alliance.

Enfin, les nations du Dryland sont globalement stables et absentes des agissements politiques et diplomatiques, contrairement à ce qui avait été le cas au Tangayika et au Darkeh.

Pour conclure sur l’analyse des réactions des nations d’Alliance à intervenir militairement ou humanitairement au Bongoland, on peut donc dire que seule la défense des droits d’un peuple a été le moteur de l’envoie de l’aide internationale.

Messieurs les dirigeants d'Alliance, après avoir voulu sauver le Bongoland au nom de la défense des libertés d'un peuple, pourquoi alors ne pas intervenir dans des nations qui, bien qu’elles fassent moins parler d’elles, ne connaissent pas moins les horreurs de la dictature, comme l’Empire des Loups ou l’UTEF ?

Ksav I.E. Bayrè -
Carte : S'lip S'leedr Tabula Institu
Impertinence : kalns

La pauvreté dans le monde

Pour beaucoup, nous vivons dans un monde de paix et de prospérité. Certes, parfois des conflits éclatent mais alors des coalitions se mettent en place (guerre en Artusiana avec les Borgues, l'opération Papillon Bleu sous mandat de la SDN au Tangayika par exemple). Aussi, une fois encore, paix et prospérité semblent être le doux lot de tous.

Mais il existe des situations qui perdurent et qui ne semblent pas soulever l'indignation de nos dirigeants ni des populations. Il s'agit de la pauvreté.

Si la grande majorité des pays d'Alliance connaît une aisance matérielle respectable avec même, parfois, des records de croissance (l'indice économique du Surdistan est passé de 100 à 150 entre mai et juin 1003) d'autres demeurent dans une paupérisation absolue.

Pour beaucoup de pays, cette situation s'explique par un passé ou un présent instable au niveau militaire. Le Barbérium est un pays en ruine, le Tangayika est loin d'avoir recouvré son équilibre économique et son infrastructure n'a été que partiellement reconstruite. D'autre sont chroniquement pauvres. C'est le cas des îles de Sints, du Thistland, du Niokolo Koba, du bâbord de l'Empire d'Ithaque.

La pauvreté des pays ne s'explique pas par leur isolement géographique ou politique : Sints fait partie des nations de l'Argos tout comme Ithaque, Thistland et Niokolo Koba reçoivent tous deux l'assistance de la puissante Phénixia.

Les organisation internationales ou régionales ne semblent pas, non plus, s'atteler suffisamment à ce problème. La plupart poussent à un libre échange, à une ouverture des frontières et de toute entrave au commerce. N'est-ce pas un poids de plus pour des économies fragilisées ?

Certes, on pourra arguer que le bien être matériel peut ne pas être le principal soucis de certaines sociétés. Cependant, lorsqu'un pays n'est plus apte à répondre aux besoins de sa population, lorsqu'il ne peut la nourrir convenablement, une telle position ne serait être tenue longtemps sans qu'elle ne soit considérée comme meurtrière.

Des systèmes compensatoires permettraient de pallier aux insuffisances du libre échange, cependant ceux-ci ne sont que bien rarement à la hauteur des besoins. Par exemple, la Communauté des Pays Amis (CPA) prévoit " des politiques de développement commun " mais les écarts entre les pays membres sont toujours très importants.

Plus remarquable, il n'existe pas, au niveau international, d'organisme chargé de réguler le commerce et de juguler les risques d'effondrement économique ou d'aider au développement économique.

Les seules actions contre la pauvreté qui ont vu le jour sont limitées géographiquement ou ne traduisent qu'un investissement temporaire de gouvernements ou organismes avec un caractère presque privé et, pour le moins, bilatéral. Il est grand temps que les gouvernements songent à pallier cette carence. Combien de temps accepterons nous de voir encore des pays appeler à l'aide parce que leur récolte a été calamiteuse et que leur population est menacée de famine ?

Par notre passivité et celle de nos élus, c'est nous qui sommes, indirectement, responsables de toutes ces souffrances morales ou physiques.

Olaf Namesdeo,
" Dah Ghazet "

Du savoir vivre des dirigeants

Les relations entre les gouvernements d'Alliance ne sont pas toujours des meilleures. Si certains pays sont en totale opposition de par leur conception du bon modèle de gouvernement et de sa pratique (la " gouvernance "), il arrive que les rapport entre les dirigeants prennent une tournure de conducteur de char en plein achalandage.

En juin, les échanges entre les administrations alnéenne et bakoniennes prenaient un tour pour le moins irrévérencieux. Du coup, le Darkeh a faillit en faire les frais : mieux vaut se disputer la dépouille d'autrui que de risquer de perdre un marais ou un champ nous appartenant.

En juillet, c'est le Bongoland et la Melpothalie qui, par ambassades interposées, lançaient des insultes de plus en plus vertes jusqu'à en saturer les télétextes et les adresses électroniques de la Toile.

Intervention houleuse et chahutée de Frédéric Jude, représentant de l'Empire du Tangayika à la SDN,  le 26 Nov. 1002

Si nous partions du principe que les peuples ont les dirigeants qu'ils méritent, cela signifierait-il que nous, peuples d'Alliance, ne sommes que des être brutaux et prompts à la bataille verbale (verbeuse ?) ? Ne serait-ce pas plutôt que nos dirigeants, gonflés de leur sentiments de puissance, perdent aisément toute capacité à la modération lorsque ce qui leur appartient (leurs royaumes ou empires) ou ce qu'il ont fait leur (leurs républiques et monarchies électives) est, de leur point de vue, humilié, bafoué par un autre gouvernement ?

Que personne ne s'y trompe. Un gouvernement peut tomber s'il se montre trop agressif, trop dangereux pour ses citoyens ou sujets. Mais si sa chute tarde, ils sont comme des poissons dans un aquarium : ils ont vite fait de manger leurs propres petits.

Alors, Messieurs, un peu de tenue.

Jean-Arthur Fraysru,
" La Voix de Nordésie "

Certes, dans le premier cas, la dispute a permis d'avancer sur le dossier du Darkeh qui est en cours de réunification grâce au retour de SM Jaime VII. Dans le deuxième, c'est l'éphémère empire d'Alexandroland, qui, en disparaissant prématurément, échappe de justesse à une intervention militaire internationale mais après avoir quelque peu réduit sa densité de peuplement.

Inutile de rappeler les précédents car il sont légion. Sans parler des brouilles passagères dues à des changements d'orientation des gouvernements, voire des ruptures de promesse comme celle faite à la SDN remplacée par Alnéae pour les pourparlers de paix au Tangayika.

SMIR Titof II, les Juergs-Waltha et la SEA.

L'entretien qui suit a pris place avec, comme intervenant un politologue alnéen de l'université de Breith-Xadul, le docteur Fufu Rasty et M. Elys Karnsenburgh journaliste au Sursudt Zeetun, envoyé pour le Monde Anneau.

M. Elys Karnsenburgh: SMIR Titof II peut-il être confondu, dans certaines franges de la population, avec une sorte de puissance tutellaire, une quasi divinité?

Docteur Fufu Rasty: Non c'est impossible car même les peuplades les plus sauvages sont instruites que Sa Majesté Impériale et Royale est au plus un Père bienveillant

E. K.: Est-il le seul liant entre les peuples assujettis à la couronne de Juergs-Waltha? La Sainte Eglise Catholique, la langue, d'autres valeurs (démocratie...) sont-elles tout aussi importante à l'unité des sujets de SMIR Titof II?

Dr. F. R.: L'Empereur-roi est le garant de notre Constitution et de nos libertés Il est l'incarnation de la démocratie ; la Sainte Eglise est certes majoritaire mais elle n'est pas une religion d'Etat ; quant aux langues il en existent plus de douze reconnues comme langues officielles, l'alnéen est véhiculaire dans 75% des Nations de notre Empire mais il n'est pas un lien unitaire loin s'en faut.

SMIR Titof II

E. K.: Comment les politologues des nations de la couronne de Juergs-Waltha envisagent la succession de SMIR Titof II? Les autres membres de la famille et, surtout SAIR Gaby de Juergs-et-Waltha, la successeuse  en titre), a-t-elle suffisamment

d'ascendant sur les peuples de la couronne pour pouvoir permettre à l'empire de perdurer?

Dr. F. R.: Notre Constitution prévoit (en son article 85) que "Les pouvoirs constitutionnels de l'Empereur-Roi sont héréditaires dans la descendance directe, naturelle et légitime de SMIR Manu, Krikri, Nannot, Polo, Titof de Juergs-Waltha, par ordre de primogéniture mâle, puis à défaut femelle" en substance notre Sire a une fille unique : Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduchesse Gaby, Princesse héritière.
SAIR Gaby de Juergs-et-Waltha suit l'éducation séculaire des héritiers du Trône et des Princes de notre dynastie; auprès de Son auguste Père elle apprend chaque jour son métier de future souveraine des Terres alnéennes, dans le respect de la Constitution, de la démocratie et des intérêts des Nations du Saint Empire.

E. K.: Existe-t-il des mouvements d'opposition dirigés contre la personne même de SMIR Titof II? Le cas échéant, que représentent-ils et comment sont-ils perçus par leurs opposants?

l'encontre de SMIR Titof II mais ils sont poursuivis par la Justice car le Souveraoin est une autorité constituée et protégée par nos lois ; de plus, les populations aiment énormément notre dynastie nationale.

E. K.: SMIR Titof II cherche-t-il a mener une politique maritale active afin d'asseoir les Juergs-Waltha sur le plus grand nombre de trône de par le monde-anneau? Peut-on dire que les Juergs-Waltha ont effectivement une politique dynastique? Avec combien de familles royales régnantes les Juergs-Waltha ont consacré une alliance matrimoniale?

Dr. F. R.: Comme toutes les dynasties, les Juergs-et-Waltha sont alliés à leurs semblables de part le monde anneau, c'est dans l'ordre naturel des choses puisque les Princes se rencontrent lors de diverses cérémonies familiales, officielles ou caritatives ; l'endogamie n'est pas un privilège de rois (rires) ! la politique maritale de notre dynastie est quasi nulle puisque notre Princesse Héritière est l'épouse d'un aristocrate alnéen et que la nièce de l'Empereur-roi (SAIR Kati) sait très bien qu'elle pourra elle-même choisir son époux et que seul le Parlement alnéen peut émettre une objection avec l'Empereur-Roi qui est le chef de famille; la famille des Juergs-et-Waltha est unie à divers degré avec maintes familles régnantes ou déchues de notre anneau mais en faire la liste serait trop exhaustif et même aurait l'allure de l'étalage d'un pedigree.

Voyage dans les îles d'Argos

 
Après mon périple côtier dans les états de l'océan du Crabe, je me suis dirigé vers les archipels d'Argos, à la frange des terres connues de Tribord.

Voyage dans les Iles d'Argos

Sayabec: peuples de la mer

Un premier arrêt m'a permis de visiter le pays Sayabec : les milliers d'îles disséminées abritent une faible population, la plupart des archipels ayant moins de 1000 habitants. Seules les villes de Béland et Maritimes sont plus densément peuplées et c'est là qu'on trouve la vie économique du pays. Peuples de pêcheurs et d'agriculteurs, la vie bat son rythme au gré des marées et des récoltes (agrumes, pommes de terre, bois). La mer est omniprésente et j'ai même pu apprendre et apprécier les magnifiques dauphins du Centre de Recherche sur les Dauphins d'Alpazze, qui fait la fierté du Grand Gouvernateur Suprême Jonh-Py Béland. Béland City est aussi, naturellement, le siège de la fédération internationale de voile.

 Terra Medievalis: dans le mystère des forteresses

Carte de Terra Medievalis

Attiré par la grande qualité de son site de communication, je me rends ensuite sur l'île de Terra Medievalis, qui apparaît comme une forteresse imprenable et terriblement mystérieuse. Les nombreux châteaux et les ordres de chevaliers protègent les cités, alors que la religion conserve une place importante dans la société. De son passé de réclusion, Terra Medievalis conserve le goût du secret: des notes confidentielles sont inscrire à tour de rôle par les représentants des 5 comtés sur le Grimoire d'Aschkar, qui renferme les connaissances politiques et militaires du pays.

Ithaque: terres d'histoire et de patrimoine

Carte de l'Ile d'Ithaque

Les états de la mer d'Argos se sont organisés sous l'OICA, sous l'impulsion de l'archipel d'Ithaque.

Port forteresse de Lupa en Ithaque

 Ses quatre îles, aujourd'hui reliées entre elles par des polders, regroupent une population nombreuse issue de 5 nations ancestrales. Gyptes, Annabites, Latiens, Ulyssiens et Lothringes ont construit de multiples villes à l'architecture remarquable. Une histoire très riche, que raconte admirablement bien l'INAH, située à Port Saint-Nicolas. Je ne peux malheureusement tout voir des quatre îles, mais grâce à l'OITI vous aurez déjà un magnifique aperçu des richesses architecturales d'un pays qui nous plonge dans le faste d'un passé grandiose.

Temple Ulyssien

Ile des Sints: voyage en terre mystique

Omnisciente, la religion gouverne la vie des 960000 brebis de l'île des Sints. Le Sin Synode, dirigé par le patriarche de Sin Mansuy, regroupe les représentants des 7 clans qui se partagent l'île. Au centre, tel un bijou dans son écrin imprenable, la Tère Sacre fait l'objet de crainte et de curiosité. J'aurai bien aimé moi aussi me lancer dans la recherche du tombeau du premier roi enterré là, mais les chercheurs tout autant que la population me l'ont fortement interdit: on ne touche pas au sacré!

A bientôt, pour d’autres visites.

Jonas Laaske.

Le Dalsa – Jamstaad, un bilan mitigé

Le Dalsa – Jamstaad s’est achevé le 13 juillet dernier. Il a réuni plusieurs centaines de sportifs internationaux, amassés des milliers de spectateurs aux bords des routes, qui ont tous parcourus sur huit étapes des centaines de kilomètres sur six pays différents bordants l’Océan du Crabe, traversés les Monts d’Endors réputés quasi-infranchissables. Bref, le Dalsa – Jamstaad était l’occasion d’admirer, en ce début du mois de juillet, des exploits sportifs et des dépassements de soi.

Pourtant, cette course cycliste se conclue sur un bilan assez mitigé.

Le porteur du maillot jaune sur le podium à Jamstaad, Boris Pol, peut être considéré comme un parfait comptable de ses propres efforts physique. Se réservant la 5 ou 6^e place depuis les étapes éridiennes, il a su attaqué au moment opportun (lorsque le leader de la course était au plus mal, c'est-à-dire, dans l’étape reliant Galvezopolis à Almeida), préservant par la suite sa légère avance grâce à une équipe unie derrière son chef de file. Mais qu’est-il arrivé à Laithurn (Queensland) lors de la sixième étape ? Pourquoi ses collègues, comme Mondle ou Grarmston ne l’ont-ils pas soutenu quand il était mal ? Quelles conséquences cette « trahison » dans l’équipe Quennsland aura-t-elle ? Autant d’interrogations qui font douter de la solidité du bloc phénixien.

Toutefois, au classement par équipe, c’est Queensland qui l’emporte haut la main. Depuis les premières étapes montagneuses jusqu’à l’arrivée, le directeur sportif phénixien a su préserver son groupe et le faire avancer ensemble afin de limiter les trop grand écarts à l’arrivée.

Il faut également noter les bonnes performances d’équipes peu reconnues médiatiquement comme la Mallorquina (maillot à pois) ou l’équipe Royale d’Eriador qui a nettement brillé devant son public.

Le classement à point concourrant pour le maillot vert est monopolisé par l’équipe Zarif Durand Salomon depuis les toutes premières étapes au Molédère. Celle-ci place deux de ses coureurs en tête du podium à Jamstaad. Un exploit de sprinters, mais une rivalité sous-jacente

Procès de Roger Decamerlin

Le 16 juin 1003, suite à la demande de l'association "Handi, dis moi oui" d'intégrer des épreuves handisports aux prochains Jeux d'Alliance, Roger Décamerlin, le Président de la Fédération d'Athlétisme d'Alliance (FAA) a tenu des propos jugés dégradants. "Des handicapés aux JA !!, a-t-il déclaré. On croit rêver ! Si on y met les cul-de-jatte et les hommes tronc, pourquoi pas les transsexuels, les pépés, les mémés, les intellos, les alcoolos ou les cancéreux ? On est pas là pour faire du social, hein ? Déjà qu'on a dû accepter les femmes..."

Suite à cette déclaration publique, les associations "Handi, dis moi oui", "Femmes de Boulogne-Bois", "Senior Actifs", "Alcooliques Associés" et "No Cancer", puis, plus tard, l'Association des Homosexuels Effarouchés, se sont réunies pour intenter un procès à Roger Décamerlin, pour propos dégradants, réclamant des dommages et intérêts et sa démission du FAA.

La FAA doit s'expliquer...

Le procès s'est tenu un mois plus tard en Alizé, le 16 juillet. Le Président de la Fédération a été entendu et s'est confondu en justifications douteuses et hasardeuses. Le juge le déclara coupable et le condamna à présenter des excuses publiques et à verser des dommages et intérêts de dix mille démocrédits, solidairement avec la FAA, attendu que Décamerlin s'exprimait officiellement au nom de la fédération sportive.

Les associations plaignantes ont d'abord été satisfaites de ce jugement. Toutefois, à l'heure actuelle, elles estiment que Décamerlin n'a toujours pas présenté officiellement ses excuses. Quant aux dommages et intérêts, par dégoût, elles les ont renvoyés à la FAA quand elles ont su que cette dernière conservait Décamerlin à sa tête.

En effet, la FAA aurait financé le départ de Décamerlin avec une forte somme et l'aurait maintenu au poste de Président d'honneur, en hommage aux services qu'il a rendu au monde de l'athlétisme. Les associations se déclarent donc amèrement déçues et savent que cela n'a servi en rien. Le Président d'"Handi, dis moi oui" a déclaré que cette affaire dépassait le cadre du sport et que Roger Décamerlin devait être traité comme n'importe qui d'autre. Il déclare enfin abandonner le projet d'épreuves Handisports aux Jeux d'Alliance, ne faisant désormais plus confiance à la FAA.

Paularbear