Le Monde Anneau, le Magazine d'Information d'Alliance
 
Année 3, Numéro 10

Juin 1003

Édito  Rencontre avec Noël Mompère
 


Ce n'est pas sans une certaine fierté que je vous livre aujourd'hui le dixième numéro du Monde Anneau.

Certes avec une parution chaotique, mais avec une équipe de chroniqueurs plus que jamais unie dans le but de vous informer des derniers faits marquant l'actualité politique, culturelle et sportive d'Alliance.

Dans ce numéro, vous retrouverez en plus des brèves d'actualités et sportives, un article de fond sur un Darkeh qui ne s'est toujours pas remis de la guerre contre les Borgues. Nouveauté dans votre magazine, le carnet de voyage de Jonas Laaske qui nous emmène pour cette première sur les rives l'Océan du Crabe. Hannah-Karin HJILOOFERB nous invite à une visite de trois des plus importants musées d'Alliance.

Alors que les Jeux d'Alliance 1003 font déjà parler d'eux, nous avons aussi souhaité interroger Monsieur Monpère, ancien membre alizéen du CIJA, qui a gracieusement accepté notre requête. Cet interview exclusif est en Une ce mois-ci.

Ksav I.E. Bayrè

Monsieur Noël Mompère est un ancien membre du CIJA. Il revient avec nous sur la première édition des Jeux d'Alliance et nous fait part de ses espoirs pour les Jeux 1003.

Le Monde Anneau : M. Noël Mompère, vous avez été membre du CIJA lors des premiers Jeux d'Alliance. Avec le recul, que pensez vous de l'organisation et du déroulement de ces premiers JA ?

Noël Monpère : On ne peut pas dire objectivement que ce fut un franc succès. Le comité organisateur d'Alnéae a été frappé par la LEM (Loi de l'Emmerdement Maximum) au plus mauvais moment, et force est de reconnaître que le CIJA a été incapable d'assurer la relève. Tout au long des mois qui ont précédé les JA, et à l'exception notable du processus de désignation de la ville hôte, les incompréhensions et mauvaises communications ont plombé le fonctionnement du CIJA, il aurait été miraculeux que ce dernier se reprenne au dernier moment.
Le miracle ne s'est pas produit.
Tout ne fut pas mauvais cependant, mais la désorganisation du CIJA fut néfaste à la lisibilité de ces Jeux, on attend toujours les résultats de la voile par exemple...

L.M.A. : A la suite de ces jeux, vous avez décidé de quitter le CIJA, pouvez vous nous expliquer pourquoi ?

N.M. : L'organisation des Jeux a été perçue comme un échec en Alizé, le CIJA s'en est trouvé quelque peu discrédité aux yeux du gouvernement. Le Grand-Duc lui-même a fait pression sur moi pour que je quitte le CIJA, mais je n'étais pas d'accord. Alors on a sorti les vieux squelettes des placards et je n'ai eu d'autre choix que de démissionner... je préfère ne pas revenir sur cet épisode douloureux, si vous le voulez bien.

L.M.A. : Les seconds Jeux d'Alliance se préparent à grand pas, et plusieurs villes sont déjà candidates pour les accueillir. Quels conseils pourriez vous formuler pour que les mêmes errements ne se répètent pas cette année ?

N.M. : Le président molédéen du CIJA a annoncé quelques mesures qui me semblent aller dans le bon sens pour remédier aux insuffisances de l'an passé, mais il doit comprendre qu'il lui faut s'appuyer un peu plus sur les autres membres du CIJA qui, trop souvent l'an passé, ont été tenus à l'écart de ses décisions ou dont les avis ont été purement et simplement ignorés. Seul un vrai travail d'équipe rendra le CIJA plus conséquent. Le Comité en sera-t-il capable ? Nous verrons... je crois que le CIJA ne se relèverait pas d'un deuxième échec.

L.M.A. : Merci Monsieur Monpère d'avoir accepté de répondre à nos questions.

Propos recueillis par X.B.


L'imbroglio darkéhen sous influences

 

Le peuple darkéhen, s'il existe encore, est aujourd'hui partagé, soumis et dissocié sous les autorités et les trafics d'influences des trois nations qui s'y sont désormais installées.

Mais, avant de faire des projections d'avenir, tentons d'expliquer pourquoi et comment nous sommes arrivés là.

Cet antique royaume, l'un des premiers du continent d'Artusinia à s'être révélé à Alliance était relativement paisible, lorsqu’il s'est vu subitement envahi par les troupes borgues entre septembre et octobre 1001. Nous ne ferons pas ici un descriptif de la guerre contre les borgues qui découlera de cette invasion. Si vous souhaitez lire un tel compte rendu, suivez ce lien. Nous dirons toutefois qu'une armée coalisée a débarqué sur le continent forçant les borgues à la reddition. Mais, une fois la guerre terminée, ils sont restés sur ces terres qui ne leur appartenaient pas. Et c'est là que tout commence réellement.

Divisant le Darkeh en six zones de protection militaire, six grandes nations d'Alliance vont peu à peu s'introduire sur cette place stratégique de l'avant des territoires connus.

Parce qu'ils ont libérés ce peuple, ils vont se donner le droit de le gouverner et d'y installer les institutions politiques qui leur conviendront.

Des six nations de départs, notons toutefois d'importantes différences de conduite entre elles. Très vite, les autorités bakoniennes vont soutenir les partisans du "Darkeh Libre" qui sera la prémisse de l'actuelle République Autonome et Moderniste du Darkeh (RAMD). Ensuite, c’est Eriador, qui, le premier, va, en décembre 1001, transférer son autorité au Gouvernement Démocratique du Darkeh (GDD), mis en place sous l'égide du Bruzundanga. Ce sera le premier état à ne pas garder au Darkeh un simulacre de comptoir commercial. Au sein de la ZAM sous contrôle alnéaen, l’autorité du Roi James VII est très vite reconnue. Lors de la guerre, il avait réussi à s’exiler dans ce pays frontalier. Il est, aujourd’hui, l’unique descendant de l’ancienne monarchie darkéhenne. Le Molédère va, avant de céder sa place, laisser apparaître le "Congrès de Lisboa" autour de l'ancienne capitale royale, alors que la CPA soutiendra l'"Assemblée des Maires de la Province de Porto Velho", autour de la ville du même nom à l'avant bâbord du pays.

Actuellement, c'est cette même CPA qui tire les cartes au Darkeh. Quelles sont les motivations de la CPA pour s'imposer sur cette terre désolée par la guerre ?  Les pays de la CPA, issue de la décolonisation maurétanienne, sont situés autour de l'Océan Central à bâbord à l'avant des continents de Soudanie, et à tribord sur le continent du Bugdumil. Pour parfaire leur étreinte commerciale autour de cet océan, un relais sur le continent d'Artusinia peut sembler primordial. Le Bruzundanga, autre nation qui désire son maintien au Darkeh est dans une situation similaire. Avec la province du Porto-Cale, c’est l'un des seuls pays à posséder des ports maritimes à la fois sur l’Océan du Crabe et sur l’Océan Central. Enfin, le Bruzundaga co-gére, avec l'Esnet, la C.P.N.D. à l'avant du continent d'Artusinia. Un renforcement de sa présence à l’avant de cet océan serait synonyme d’un essor commercial et politique phénoménal.

Aussi, on remarque que les villes de Porto Velho et de Coimbra, qui sont les deux premières places maritimes darkéhennes, ont servi de points d'appuis pour la CPA et le Bruzundanga. On remarque également que ce sont les nations n'ayant pas de débouchés portuaires, comme Eriador ou le Molédère, qui vont le plus facilement se retirer du Darkeh au profit des autres nations.

Mais nos deux grandes puissances ont peut être sous-estimé le charisme de SM Jaime VII, soutenu en coulisse par le SEA.

Alors que les compères maurétanien et bruzundangais se partageait les miettes d’une couronne en ruine, SM Jaime VII va, le 8 avril dernier, annoncer son retour dans son pays.

 Celui-ci va d’abord formuler la Grande Charte, inspirée des plus grands principes de démocratie et de liberté. Ce sera un véritable succès parmi le peuple darkéhen. Dans la province de Lisboa, les trois quarts de la population soutiendront alors l’instauration d’une monarchie constitutionnelle avec SM Jaime VII comme souverain. Nous sommes mi-avril. Pour les dirigeants de la CPA, il faut agir, vite. Le 29 Avril, le « Gouvernement transitoire » mis en place entre les structures sous contrôles molédariens, maurétaniens et alnéaens, demande son adhésion à la CPA, qui est approuvée par cette dernière moins de 24 heures plus tard.

SM le Roi Jaime VII est de retour au pays. Son immense aura populaire parvient à unifier les anciennes ZAM de Molédère, de la CPA et du SEA.

 Pourtant, le GDD et la RAMD restent encore indépendants. Le 16 mai marque une nouvelle étape dans cet élan vers l’unité nationale. En effet, c’est ce jour que les autorités du nouvel ensemble appelé dorénavant le Royaume Constitutionnel du Darkeh (RCD) annonce l’ouverture de négociations avec le GDD et la RAMD. Le lendemain, cette dernière publie la liste des revendications qu’elle entend appliquer pour l'intégration de la république qu’elle souhaite autonome. Mais le GDD est plus critique. Il dément les négociations, dénonce quant à lui la manipulation du RCD par la CPA et repousse l’idée d’un Darkeh régionalisé. Ce coup d’éclat médiatique, pourtant très court (une douzaine de ligne, par courriel), est-il lui-même mené par le Bruzundanga qui s’inquiète de l'arrivée au pouvoir de la CPA sur ce continent déchiré par une guerre meurtrière ? Nous ne le savons pas encore, mais il est certain que rien n’est encore sûr pour l’avenir de l’unité politique du peuple darkéhen.

Ksav I.E. Bayrè
Illustrations : MédiaCom Abyssinie


En bref

 

 

 

 

Par X.B.

 Arc et Espera, vers un  rapprochement ?

Les deux organisations régionales situées autour de l'Océan du Crabe mènent actuellement un débat dont l'enjeu est le rapprochement de leurs activités. En effet, ces deux organismes ont en commun le désir du maintien de la paix, de la préservation de l'environnement et du développement des échanges internationaux.

En premier lieu, il est prévu la rédaction d'une charte commune de gestion globale de l'Océan du Crabe prenant en compte de multiples facteurs (protection des sites, règles de navigation, sécurité, réglementation de la pêche, développement touristique)

 Une Assemblée générale sur la fin

Madame de Foncombe va dans les prochains jours publier le rapport de l'assemblée générale de la SDN marquante par son étendu dans le temps. Cette longueur est due en partie à un ordre du jour conséquent, mais aussi du fait du nombre importants d'intervenants.

Santé : les accidents domestiques

Un verre peut se transformer en objet dangereux, voire mortel. L'électricité, même issue des éoliennes de CG2E, si on joue avec la prise, peut être tout aussi dangereuse. La maison, la tente, le hangar où est garé le char peuvent se transformer en pièges redoutables.
Les accidents domestiques causent de nombreux décès, des incapacités temporaires ou permanentes tous les jours sans qu'une frontière ne puisse les arrêter.
Songez à votre sécurité et à celle de vos proches.

Marc Le Müailique,
" La Voix de Nordésie ".

 
 Nouvelles nations

Plusieurs nations s'ouvrent actuellement à la scène diplomatique d'Alliance. Elles sont surtout situées au niveau du continent d'Espera (Ile de Breys et Archipel de la Constellation).

 
L'ONV se développe

On assiste aujourd'hui à un véritable essor mondial du mouvement non-violent alternatif que propose l'ONV. Avec la vague de nouvelles adhésions (Abyssinie, Jamland notamment), cette jeune organisation montre sa volonté de croissance.

 
 

Que se passe-t-il en Néo-germanie ?

Après une période silencieuse, la Néo-germanie, rebaptisé Polygermanie, fait de nouveau parler d'elle.

Les dictateurs et chefs de tout bord se sont succédés à la barre de cet état qui voit aujourd'hui arriver un nouveau genre de capitaine.

Les premières interventions de celui-ci restent assez énigmatiques et ses intentions quelque peu belliqueuses. Il dit notamment s'entraîner sur des cibles représentants des chefs d'états, proscrire la discipline et l'idée de l'ordre et s'entraîner en vue d'une future guerre. Ces nouvelles inquiétantes laissent-elles entrevoir un nouveau conflit international ?

Mouvements dans les organismes internationaux

Les continents de Soudanie et d'Espéra sont en négociation pour une tentative de rapprochement de leurs organismes régionaux interétatiques respectifs : l'ARC (Association Régionale de Coopération) et l'ESPERA (Entraide pour la Souveraineté des Pays d'Espera dans un Rassemblement Autonome). De même, la Société Des Nations (SDN) et l'Organisation pour la Non-Violence (ONV).
Bien que les nombreuses discussions que cela a entraîné ne sont pas encore parvenues toute à leur conclusion, serait-ce là une nouvelle orientation pour la coopération entre les Etats ? Difficile de dire ce qui en sortira car les débats ne sont pas tous terminés. Quand bien même ils le seraient, qui pourrait dire comment l'application des nouveaux accords s'effectuerait ?
Alors, coopération ou concurrence, reconnaissance ou assimilation ?

Olaf Namesdeo, " Dah Ghazet "

 

D’Edoras à Dalsa
 

 

Suite aux déboires des éditions Rocaille et à mon départ de la rédaction du Monde Anneau, j’ai décidé de prendre (enfin) des congés et de me consacrer à un tour du monde touristique. Pourtant, dès mon arrivée en Eriador, je n’ai pu m’empêcher de noter mes sentiments et mes rencontres. Mon instinct journalistique m’entraîna donc à rédiger de nouveaux articles, beaucoup moins sérieux cette fois. A chaque numéro, vous retrouverez donc le récit de mes voyages à travers le monde anneau, à la découverte des pays si divers qui le composent.

Voyage 1 : d’Edoras à Dalsa

Sur les rives avant de l’océan du Crabe, je commence mon périple par trois pays limitrophes, trois pays au cœur du Monde Anneau, trois peuples ancrés dans cette histoire commune.

Eriador : terre des seigneurs et des légendes

Les monts d’Endor flanquent la frontière éridienne et protègent la province de Lorien. Au fond de la baie de Belfalas se niche Edoras, la capitale. La ville a été fondée en même temps que la province, en 113 du calendrier local, par Benjamin de Mordor. Il prendra le nom de la Lorien. La cité est très vivante et accueillante : les Eridiens sont très impliqués dans la vie internationale, en étant instigateurs de la SDN par exemple. Sur la route de la forêt Lothorienne, qui donne au pays sa grande tradition de travail du bois, on trouve le lac des Elfes. Endroit enchanteur et mythique, où l’on s’attend à chaque instant à voir surgir des elfes ou d’autres créatures légendaires. Face aux seigneurs de Mordor, la ligue entre Edoras et Isengard a permis de sauver le royaume et de le pacifier. En 799, Michael d’Isengard réunit les fiefs sous sa couronne ; son petit-fils Michael II règne aujourd’hui. Isengard : la cité imprenable, entourée de monts circulaires ouverts d’une seule brèche où coule un torrent. Un chef d’œuvre de l’art défensif éridien. Plus en arrière, le Dun irrigue une vaste vallée fertile, où paissent les troupeaux et où croissent divers plants agricoles. Rohan est aussi la région des chevaux. L’intérieur et ses monts Brumeux riches d’émeraude m’attirent aussi, mais je m’en tiens à mon périple côtier.

Saint-Maur des Mers : des peuples en quête d’unité

La façade littorale de Saint-Maur abrite les peuples historiques du pays et leurs plus grandes cités (Crétalise, Pisarc, Fréjan, Haruis, etc.). C’est là que les plus grands aménagements sont en réalisés.

Ainsi, la région des Saint-Surriens (Crétalise) sera prochainement reliée par train à la Varenne la capitale et aux régions d’Arrière. Le centre du pays est une région très connue pour ses productions forestières et céréalières. L’OFSM est même chargé de la commercialisation du maïs, la fierté nationale. Les Mauriens forment un peuple très regroupé autour de la capitale, la Varenne, et ses proches voisines. Ils sont à l’origine des tentatives d’union avec les autres peuples, notamment ceux de l’Axice. Les événements de cette époque marquent encore les esprits et la vie saint-maurienne. Je ne pourrai m’attarder.

Molédo : culture et histoire de Molédère

La fin de ce voyage se déroule dans la province soudanienne de la république unie de Molédère. Le Molédo abrite des villes prestigieuses, témoins du passé mouvementé de la province avant son unification. Le Gardeur, antique cité-état fut le siège des premières unions entre les royaumes ancestraux qui régnaient sur la péninsule. Mais c’est dans le royaume de Sïto qu’aura lieu la révolution déclenchant cette unification, dans les années 850’. Absorbant petit à petit les fiefs ancestraux, la république de Molédère voit se succéder les constitutions et déplace même sa capitale à Dalsa, en 881. L’entrée du Galfador dans l’union, avant l’adhésion des provinces d’outre-mer (Kwal, Arménic) finira le puzzle molédarien. Dalsa est une ville très riche, où la culture est omniprésente. Son fleuron est le musée Gratchou-Siroi, qui accueille artistes et expositions de haute valeur (v. photo et article de H.-K. HJILOOFERB ).

A bientôt, pour d’autres visites.

Jonas Laaske.


Visite guidée de trois musées d'Alliance
 

 

Le musée Gratchou-Siroi ne peut que surprendre le visiteur par la majesté de ses formes et le choix judicieux de ses matériaux. Alors que la juxtaposition de cubes ocres et de courbes enchâssées faites d'une très mince couche de zinc polis collé sur des panneau en laminé de bois d'Ascélatos des bâtiments en donnant un effet métallique aurait pu entraîner une certaine lourdeur, ici, tout n'est qu'harmonie (v. photo).
Tout d'abord, les salles réservées aux arts anciens avec l'ensemble " Trésors de l'Empire " réservent une place prépondérante aux sculptures du 7ème au 9ème siècle et leurs représentations réalistes ou naïves monochromatiques. La section dénommée " L'Art et la Lumière " est la plus importante. S'il ne s'agit que de tableaux, le thème a permis au musée de varier les sujets représentés. On se situe, au niveau temporel, à peu près entre les deux autres expositions (deuxième moitié du Xème siècle et contemporain). L'art figuratif et les tons pastel dominent. Avec l'exposition " L'œil ", nous changeons totalement de contexte : tableaux avec une tablette chromatique très étendue et utilisation de matériaux classiques : toile, carton, huile, acrylique. Si la première mouture de cette exposition justifiait son titre par le choix du sujet, l'œil, son nom se doit, dans sa deuxième mouture au côté très visuel, frappant des tableaux. Couleurs vives, opposition des choix picturaux, tout est fait pour éveiller violemment le regard.
Une nouvelle exposition, " La Vérité " est en préparation.



Le musée
Gratchou-Siroi (Molédère)


le musée Elssoop-Rassirakk (S'lip S'leed)
 

Le musée Claude Neupont à Nikaïa, en Alizé, est un bâtiment de facture classique. Ses colonnades fournissent immédiatement un sentiment de grandeur. Situé dans la vielle ville, à proximité immédiate du vieux château de Roccom le Roux et de la splendide cathédrale du Crix, il est un point de passage obligé pour qui veut visiter la capitale d'Alizé.
Pour l'heure uniquement consacré à l'art moderne, le musée Cl. Neupont permet de découvrir les artistes locaux mais aussi internationaux. Mais ce musée est connu, avant tout, pour la splendide exposition qu'il consacre à William Newbridge.
Cet artiste né en 941 s'est installé à Nikaïa alors que le pays tout entier connaissait une renaissance intellectuelle et artistique. L'évolution de sa peinture est une matérialisation des changement profond qu'à, au Xème siècle, connu la société alizéenne.
L'exposition est partagée en quatre salles qui reprennent l'évolution historique des créations de W. Newbridge. Elle débute avec " Les Impures " suivit du " Rondisme ", du " Cubisme " et se terminant par " Le Fauvisme ". L'évolution de la palette de l'artiste est clairement montrée, couleurs du bas du prisme au départ (rouges, noir, marrons) qui évoluent graduellement vers le haut du prisme (bleus, jaunes) et augmentent en variété. La gestion du support, l'occupation de l'espace, de la surface s'avance aussi vers une plus grande variété, vers une ouverture de plus en plus franche sur l'au-delà du tableau. Alors que les premières œuvres montrent des sujets confinés à la surface peinte, avec la période fauviste, la marge du tableau et l'affirmation de la continuation au-delà de celui-ci s'affirme. La même évolution est à remarquer quant aux sujets, aux thèmes abordés. D'une quasi obsession sexuelle et sur les menstrues au départ (l'intériorité, donc), Newbridge passe aux parties sexuelles - phallus, vulve - (extériorité) avec une multiplication des formes.

Baignant dans un cadre de nature grâce à un somptueux parc, le musée d'Elssoop-Rassirakk est un bâtiment qui, comme cela est habituel au S'lip S'leed, reprend l'architecture traditionnelle locale (v. photo). C'est à cela qu'il doit l'usage de matériaux comme la terre et la chaux teinte, matériaux bien utiles pour préserver une fraîcheur et une atmosphère stable au niveau hygrométrique.
Les différentes expositions traversent les âges avec des créations datant des premiers âges de la colonisation humaine de cette partie du S'lip S'leed jusqu'à la présentation d'œuvres dues à des artistes d'aujourd'hui.
Mais la pierre de faîte de ce musée est la salle où sont exposées les peintures, bas et hauts reliefs ainsi que les sculptures de Mikelsen, artiste originaire de Dah Staedt, capitale fédérale du S'lip S'leed.
Les créations de cette personne ont figuratives et, essentiellement sinon exclusivement trait au corps, au corps humain, cela va sans dire. Le fait que les œuvres exposées ne couvrent qu'une courte période de la production de Mikelsen donne une unité certaine. Les thèmes sont la mort et la souffrance mis à part quelques productions de commande. Ces thèmes sont essentiellement traduits par l'ablation, la coupure, la mutilation. Ablation du fœtus, mutilation du sexe, probable mort par la pénétration d'une lance. Si les plus anciennes créations sont en couleur, parfois vives, les plus récente sont grises, parfois avec du blanc, du fait de l'utilisation de matériaux bruts comme la glaise ou le plâtre.
Un nouveau musée devrait bientôt ouvrir ses porte, dont, je site le président du S'lip S'leedr Nassjoonal Museu Linkereet (Réseau National des Musées du S'lip S'leed) " les œuvres exposées seront dominées par le travail d'un peintre - dont je ne dévoilerai pas le nom ici - dont la série de peintures-gravures choisie porte sur le thème de l'écriture. "

Hannah-Karin HJILOOFERB



Sports

 

 

 

 

 

 

 

Par X. B. 

Tournoi de Jamstaad, troisième édition

Pour la troisième année consécutive, le Spartak de Jamstaad invite les plus grands clubs de football d'Alliance pour un tournoi de grande envergure.

Les premières phases de qualifications confirment la supériorité de plusieurs clubs parvenus lors des anciennes éditions à se hisser au sommet du classement.

Souhaitons bonne chance à tous, et que le meilleur gagne.

 JA 1003

Les seconds Jeux d'Alliance auront lieu du 7 au 23 novembre prochain. De sources sures, nous vous dévoilons dès aujourd'hui les changements de règlements pour la prochaine version des jeux. A la fin de la période de candidature le 30 juin prochain, les membres du CIJA visiteront les différentes villes candidates du 1er au 12 juillet. Les critères de notations prennent en compte les impressions générales des inspecteurs, l'état des installations de la ville, l'implication de la classe politique et sociale et la capacité d'hébergement. A l'heure actuelle, seules deux villes sont candidates: Romika en Latinia et Kioubs en Abyssinie. Mais on murmure en coulisse que la ville de Kwanistikatii au Molédère (province du Kwal) pourrait se porter candidate.

Pour ce qui concerne les épreuves sportives en elles même, plus de liberté d'actions devraient être offertes aux différentes fédérations sportives, tant que celles-ci respectent un calendrier précis imposé par le CIJA.

 Le Rugby en grande forme

Après une période de relâche, la fédération du Rugby relance un calendrier d'épreuves. Celui ci à début par une tournoi amical entre les nations de Ofsavezjur, Occitania et Latinia. Chacune de ses nations ayant gagné un match, il est difficile de donner un gagnant à ce tournoi amical, remarquons cependant la très belle victoire de l'équipe occitane sur l'Ofsaverjur 30 à 13.

Le mois de Juin se verra quant à lui rythmé par le Tournoi Occitan, qui accueillera 16 sélections nationales. La jeune nation occitane, par son implication dans la fédération international du rugby, peut marquer les esprits par son grand esprit sportif. 

 

  Le Dryland a sa fédé de foot

Après quelques discussions entre les nations du Dryland, celle ci ont décidé la création d'une fédération continentale du Football, la CODRY. On peut remarquer que les nations de ce continent, tout comme celui d'Espera, oeuvrent particulièrement pour le rapprochement politique, culturel et sportif de leurs peuples.

 
 Le Hockey hoquette ?

La FISMA a attribué le 27 mai dernier la coupe du Monde 1003 au Sinavasta, seule nation candidate pour son organisation. Notons qu'avec seulement 6 nations membres, la fédération de Hockey possède un réel problème d'effectifs et de notoriété sur Alliance.